23/05/1982 Chili-PSG

PSG 1972

CHILI – PSG 3-2 (1-0)

Renaut et Bathenay interviennent devant Yanez

Renaut et Bathenay interviennent devant Yanez

dimanche 23 mai 1982
Match amical
Lieu du match : stade inconnu (47000 spectateurs)
Arbitre : Victor Sergio Vasquez

Composition du PSG : Franck Merelle, Jean-Marc Pilorget, Dominique Bathenay, Eric Renaut, Philippe Col, Jean-Claude Lemoult, Didier Toffolo, Daniel Sanchez, Michel N’Gom, Sarr Boubacar, Nambatingué Toko
Capitaine : Dominique Bathenay
Entraîneur : Georges Peyroche

Buts : Gilles Cardinet (80) Michel N’Gom (89) pour le PSG, Mario Soto (35) Miguel Angel Gamboa (47) Carlos Caszely (55) pour le Chili

Remplacements : Gilles Cardinet pour Jean-Claude Lemoult, Thierry Bacconnier pour Didier Toffolo, Alain Prefaci pour Nambatingué Toko

 

Gamboa inscrit le second but chilien devant Merelle

Gamboa inscrit le second but chilien devant Merelle

Drôle de fin de saison pour les Parisiens : quelques semaines après la victoire historique en Coupe de France face à Saint-Etienne, les joueurs du PSG (à l’exception des internationaux) débutent un périple en Amérique du Sud, du Chili au Pérou en passant par le Salvador – trois pays qualifiés pour la Coupe du monde en Espagne – , avant quelques jours de vacances au Mexique. Le Chili, qualifié pour la Coupe du monde 1982 en Espagne, est alors dirigé par les mains de fer du général Pinochet, dictateur installé au pouvoir en 1973. Les Parisiens seront accueillis avec les honneurs au stade National à Santiago. Malgré les absences (Baratelli, Rocheteau, Dahleb, Surjak et Fernandez), et les apparitions des jeunes Merelle, Cardinet, Bacconnier et Préfaci, le PSG va s’incliner par le plus petit des écarts (2-3) devant 47.000 spectateurs déchaînés. Déjà en vacances, les joueurs de Peyroche sont menés 3-0 avec des buts de Soto (35), Gamboa (47) et Caszely (55), avant de revenir au score en fin de match sur deux réalisations signées Cardinet (80) et N’Gom (89). Le PSG a joué son rôle de sparring-partner mais ce sont les déclarations après le match de l’entraîneur adjoint de l’équipe parisienne, le Bolivien Victor Barrientos, qui vont mettre le feu aux poudres : « Le Chili s’est amélioré, mais conserve toujours les défauts que nous avons pu constaté dans les vidéos de leurs matchs contre la Roumanie et l’Irlande. Un déplacement trop lent des joueurs, une défense fébrile et qui joue souvent à la limite de la régularité ». La presse chilienne ne pardonnera pas cet écart de langage et on pourra lire le lendemain du match les propos suivants : « le PSG n’a rien montré pendant 45 minutes, plongeant le stade dans la monotonie sur un rythme soporifique,  et a volé les spécialistes de la presse et le grand public. C’est le plus faible rival rencontré par le Chili lors de sa préparation pour la Coupe du monde ». Un homme cristallisait les reproches aux yeux des journalistes chiliens, Dominique Bathenay. Le capitaine parisien a expliqué à la presse locale après la rencontre -  en français ! – que le joueur qui l’avait le plus impressionné se nommait Vasconcelos. Dernier affront pour le Chili : aucun joueur chilien ne s’appelait Vasconcelos lors de cette rencontre….