les Parisiens à la Coupe du monde, acte 7 et fin : Russie 2018

2018, la victoire pour les Bleus en Russie

2018, la victoire pour les Bleus en Russie

Dernier chapitre du parcours des joueurs du PSG lors des phases finales de Coupe du monde, avec la 7eme étape, le Mondial en Russie en 2018 et le second sacre des Bleus.

Douze Parisiens – un record – sont présents :  Edinson Cavani (Uruguay), Alphonse Areola, Presnel Kimpembe et Kylian Mbappé (France), Angel Di Maria et Giovani Lo Celso (Argentine), Thiago Silva, Marquinhos et Neymar (Brésil), Kevin Trapp et Julian Draxler (Allemagne) et Thomas Meunier (Belgique).

Edinson Cavani

Edinson Cavani

Edinson Cavani (4 matches, 3 buts) : un tournoi contrasté pour El Matador : buteur face à la Russie en match de poule (3-0, le 25/06/2018), sauveur de l’Uruguay face au Portugal en 8eme de finale (2-1, le 30/06/2018), l’attaquant parisien, blessé au mollet, déclare forfait pour le match perdu face à l’équipe de France : « je suis très triste, mais aussi fier d’avoir vécu cette expérience avec la famille de la sélection d’Uruguay sur le terrain et en dehors. »

Angel Di Maria

Angel Di Maria

Angel Di Maria (3 matches,  1 but) : le milieu de terrain parisien s’est rappelé aux bons souvenirs des Français en marquant un but exceptionnel face aux Tricolores, insuffisant avec une défaite 3-4 en 8eme de finale et une fin de parcours décevante : « Quand on a affronté la France, nous n’avons pas eu de chance, ils nous ont sorti de nulle part un but d’un autre monde avec Benjamin Pavard, et puis avec la vitesse de Kylian Mbappé, ils nous ont achevés. Nous aurions pu passer.»

Giovani Lo Celso : aucun match pour le milieu de terrain parisien, qui était pourtant annoncé comme un possible titulaire en Russie. Difficile de s’épanouir au milieu de terrain dans un poste proche de Lionel Messi…

Thiago Silva

Thiago Silva

Thiago Silva (5 matches, 1 but) : quatre ans après ses larmes et l’élimination tragique face à l’Allemagne (1-7), l’ancien capitaine brésilien réussit un bon Mondial, avec un but face à la Serbie (2-0, le 27/06/2018). Sa frappe sur le montant en quart de finale en début de rencontre aurait pu changer le sort du match face à la Belgique, mais les Brésiliens sont finalement éliminés et sortent de la compétition par la petite porte…

Marquinhos (1 match) : 3eme défenseur central derrière le duo Thiago Silva-Miranda, Marquinhos tombe de haut et vit le Mondial sur le banc des remplaçants. Un Mondial au goût amer pour le défenseur parisien, alors âgé de 24 ans, qui n’aura joué que quelques minutes en 8eme de finale face au Mexique (2-0, le 02/07/2018).

Neymar

Neymar

Neymar (5 matches, 2 buts) : un Mondial compliqué pour le capitaine brésilien, raillé par le monde entier pour ses roulades au sol malgré 2 buts et une passe décisive. Battu par la Belgique, le numéro 10 a du mal à cacher sa déception après cet échec : « C’est l’une des défaites les plus douloureuses que j’ai vécues », avouera Neymar après la rencontre.

 Kevin Trapp : aucun match pour le gardien de but allemand, troisième portier derrière Manuel Neuer et Marc-André ter Stegen, qui se montre philosophe : « participer à un Mondial, cela restera quelque chose de très spécial pour moi. »

Julian Draxler

Julian Draxler

Julian Draxler (2 matches) : titulaire lors des matches face au Mexique (0-1, le 17/06/2018) puis remplacé à la mi-temps face à la Suède (2-1, le 23/06/2018), Draxler assiste à la piteuse élimination des Allemands face à la Corée du Sud depuis le banc des remplaçants. Un parcours amer pour le joueur parisien : « c‘est difficile de le dire juste après l’élimination. Nous n’avons pas eu le sentiment que nous étions au maximum de nos possibilités. Mon impression personnelle, c’est que la flamme de 2014 n’était pas là. Même à l’entraînement, c’était laborieux, comme dans les matches. Il y a eu peu de moments de surprise, peu de scènes de créativité. ».

Thomas Meunier

Thomas Meunier

Thomas Meunier (5 matches, 1 but) : un beau parcours et aucune défaite mais une nouvelle déception pour le défenseur belge, suspendu pour la demi-finale perdue face à la France. Buteur contre l’Angleterre lors du match pour la troisième place (2-0, le 14/07/2018). « Si je n’avais pas été suspendu contre la France ? On aurait été champions du monde ! Plus sérieusement, il faut avouer que l’équipe de France était au-dessus de nous ce jour-là ».

Alphonse Areola : aucun match pour le gardien de but parisien, qui assiste sur le banc des remplaçants et entre dans l’histoire des Bleus en devenant champion du monde sans avoir connu la joie d’une sélection officielle ! Un parcours qu’il a vécu avec philosophie : «Le n°3 a un rôle particulier. Au départ, sur les 23, c’est le seul qui est quasi certain de ne pas jouer, mais sa présence compte énormément dans la vie de groupe, notamment à l’échelle du travail spécifique des gardiens.»

Presnel Kimpembe

Presnel Kimpembe

Presnel Kimpembe (1 match) : une titularisation face au Danemark (0-0, le 26/06/2018) et le titi Parisien devient champion du monde pendant une Coupe du monde avec un rôle d’animateur dans les vestiaires  : « tu vis avec le groupe pendant une durée plus longue, tu es tout le temps en déplacement, tu as des heures d’avion puis de bus… Du coup, parfois tu trouves le temps long. Je pense que ce qu’ont aimé les fans pendant la compétition, ce sont simplement des moments que nous avons beaucoup apprécié. Ces moments de musique, de danse et de rires, ils sont nécessaires dans la vie d’un groupe pendant une compétition longue. »

MBAPPE

Kylian Mbappé

Kylian Mbappé (7 matches, 4 buts) :
le meilleur pour la fin ! Le 15 juillet 2018, la France remporte sa seconde étoile en s’imposant face à la Croatie (4-2) avec un grand Kylian Mbappé buteur lors de cette rencontre et dont le bilan lors de la compétition confirme son statut de grand espoir du football mondial : 7 matches joués et 4 buts inscrits, à seulement 19 ans et une prestation exceptionnelle contre l’Argentine avec un doublé. Un tournoi et une finale que n’oubliera jamais Kylian Mbappé, qui a changé de dimension lors de cet été 2018 : « Je suis très content, j’avais affiché mes ambitions collectives en début de Coupe du Monde, c’était de gagner. C’est la vie qu’on voulait, on est fier, heureux. J’ai toujours dit que je ne voulais pas être de passage dans le foot, être champion du monde c’est envoyer un message. »