Coupe du monde : une 10eme étoile pour un Parisien en 2018 ?

le cap des 10 vainqueurs passés par le PSG en 2018 ?

le cap des 10 vainqueurs passés par le PSG en 2018 ?

La Coupe du monde débute aujourd’hui, avec 12 joueurs du PSG qui rêvent de remporter le trophée en Russie.

Une victoire finale pour le Brésil, la France, l’Argentine, la Belgique ou l’Uruguay, favorites ou outsiders de la compétition, et le cap des 10 vainqueurs du Mondial serait atteint par un joueur passé par Paris. une bonne raison d’ouvrir le livre des souvenirs avec les neufs heureux élus du Brésilien Joel Camargo en 1970  à l’Allemand Julian Draxler il y a quatre ans, par ordre chronologique.

Joel - debout au milieu - avec le Brésil 1970

Joel – debout au milieu – avec le Brésil 1970

1. Joel Camargo (Brésil, 1970) : l’ami et le fidèle coéquipier de Pelé à Santos n’aura jamais joué la moindre minute lors du succès brésilien au Mexique, mais il est bien sacré champion du monde avant de rejoindre le PSG en décembre 1971, alors que Paris voulait engager… Pelé ! Son parcours en France est catastrophique : traumatisé par un accident mortel en voiture qu’il a provoqué, il devient dépressif et quitte Paris quelques mois après son arrivée. Après avoir mis un terme à sa carrière, il débute une longue descente aux enfers, vend sa médaille de vainqueur de la coupe du monde et décède dans l’anonymat, le 23 mai 2014.

la joie des Argentins et d'Ardiles en 1978

la joie des Argentins et d’Ardiles en 1978

2. Osvaldo Ardiles (Argentine 1978) : élément de base du onze composé par le sélectionneur Carlos Bilardo en 1978, Ardiles débarque à Paris quatre ans après la victoire de l’Argentine à domicile. Passé par Tottenham et roi des Spurs avec son compère Ricky Villa, Ardiles va connaitre six mois compliqués… Meneur de jeu pour remplacer Safet Susic, bloqué par la fédération yougoslave, Ardiles finit par jeter l’éponge et quitte le PSG par la petite porte quand Susic débarque finalement dans la Capitale. Sans regret, il retourne alors à Tottenham…

Rai, avec Ronaldo et Romario, célèbrent la victoire du Brésil

Rai, avec Ronaldo et Romario, célèbrent la victoire du Brésil

3. Rai (Brésil 1994) : le numéro 10 brésilien, champion de France avec le PSG mais qui ne s’est pas imposé pour sa première saison dans la Capitale, connait un parcours compliqué lors du Mondial aux USA. Titulaire en début de compétition avec le brassard de capitaine, Rai est mis sur la touche et reste sur le banc des remplaçants lors de la finale victorieuse face à l’Italie. Très digne, il gardera le sourire et deviendra à Paris « Capitaine » Rai jusqu’en 1998 et son retour au Brésil.

le rouge pour Leonardo...

le rouge pour Leonardo…

4. Leonardo (Brésil 1994) : aligné au poste de latéral gauche, Leonardo connait lui aussi un Mondial compliqué comme son ami Rai : expulsé en 8eme de finale après un coup de coude asséné à l’Américain Ramos, il est suspendu quatre matches et assiste au triomphe des siens depuis le banc des remplaçants. Cruel fin de parcours pour Leonardo, qui ne sera pas plus heureux quatre ans plus tard, avec une défaite en finale contre les Bleus au Stade de France (0-3).

Lama, sur le banc mais heureux...

Lama, sur le banc mais heureux…

5. Bernard Lama (France 1998) : Gardien de but des Bleus depuis 1992, Lama a abandonné sur blessure sa place de titulaire au profit du jeune Fabien Barthez et suit la victoire historique des Bleus depuis le banc des remplaçants. Le portier du PSG, qui a quitté Paris pour West-Ham un an plus tôt, refuse même de jouer un match sans enjeu en poule face au Danemark (2-1 pour la France)… Une victoire au goût amer pour le « chat » parisien, persuadé qu’il n’a rien à envier à Barthez, son rival marseillais…

le bisou de Youri Djorkaeff

le bisou de Youri Djorkaeff

6. Youri Djorkaeff (France 1998) : 7 matches et un but pour le « Snake », passé par Paris deux ans plus tôt avant de rejoindre l’Inter Milan en 1996. Titulaire indiscutable aux côtés de l’icône Zinedine Zidane, Djorkaeff va finalement laisser le statut de héros à « Zizou », double buteur en finale face au Brésil. Ce succès reste le plus beau moment de la carrière de Djorkaeff, qui compte 82 sélections pour 28 buts avec les Bleus.

le trophée pour Ronaldinho

le trophée pour Ronaldinho

7. Ronaldinho (Brésil 2002) : un après ses débuts au PSG pour sa première expérience en Europe, Ronaldinho est au sommet de son art et devient champion du monde avec le Brésil en 2002, aux côtés de Ronaldo et Rivaldo. Buteur à deux reprises tout au long de la compétition, avec un but exceptionnel face à l’Angleterre en 1/4 de finale, Ronaldinho a bien failli ne pas jouer la finale, pour avoir été expulsé face aux Anglais. Mais il ne sera sanctionné que d’un match de suspension, et sera présent sur la pelouse à Yokohama lors du succès en finale face à l’Allemagne (2-0), avant un retour triomphal à Paris.

Vampeta en 2002 avec Rivaldo

Vampeta en 2002 avec Rivaldo

8. Vampeta (Brésil 2002) : un seul match joué pour le fantasque joueur brésilien, qui n’a pas laissé de bons souvenirs à Paris… Revenu au sommet sous les couleurs des Corinthians après un parcours chaotique en Europe (PSV Eindhoven et Inter Milan), Vampeta n’aura joué que 18 petites minutes face à la Turquie en match de poules, assez pour s’enorgueillir d’un titre de champion de monde.

Draxler, 9eme champion du monde au PSG

Draxler, 9eme champion du monde au PSG

9. Julian Draxler (Allemagne (2014) : 14 minutes sur les pelouses face au Brésil lors d’un succès historique en demi-finale (7-1, le 8 juillet 2014) suffisent au bonheur de Julian Draxler, vainqueur de la Coupe du monde avec l’Allemagne. A 20 ans, l’un des plus grands espoirs du football allemand porte alors les couleurs de Schalke 04.