8 mai 1996, 20 ans après… J-39
Difficile journée pour le PSG, ce 30 mars 1996…
20 ans déjà…
Le 8 mai 1996, le PSG remportait à Bruxelles la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe face au Rapid Vienne en finale sur le score de 1-0.
Nous avons décidé de vous présenter ce succès historique en vous faisant revivre les 40 derniers jours avant la finale…
Second épisode, le 30 mars 1996 avec la rencontre de championnat PSG-Metz au Parc des Princes.
Les Parisiens, très handicapés par les blessures (Djorkaeff, Raï et Loko) reçoivent Metz, troisième du championnat. Llacer, Fournier Dely Valdes et Nouma sont de retour dans le onze parisien.
Bravo impuissant face au futur parisien Cyril Pouget
Devant 42.136 spectateurs, le PSG débute fébrilement la rencontre. Lama intervient face à Pires (11) avant une timide réaction parisienne : une frappe de Guérin captée par le gardien lorrain Songo’o (12) puis un coup-franc de NGotty détourné sur Nouma qui ne cadre pas son tir (20). Les Lorrains ouvrent le score sur une succession d’erreur de la défense du PSG : mauvaise passe en retrait de Le Guen, Bravo et Roche se gênent au moment d’intervenir face à Pouget, son équiper Pires en profite et marque (37). Paris se montre dangereux sur coup de pied arrêté, mais ni Roche de la tête sur coup-franc de Le Guen (39), ni Ngotty d’une frappe violente détournée en corner (41) n’obtiennent l’égalisation avant la pause.
La seconde période débute aussi mal pour Paris : Pires lance Pouget, Bravo et Le Guen se télescopent et le buteur messin double la mise malgré le retour de Roche (51). Le PSG se relance et réduit rapidement le score sur une remise en retrait de Dely Valdes vers Fournier dont le tir, légèrement détourné, finit sa course dans les filets (57). Paris pousse mais perd Roche, blessé à la cuisse (61). Allou le remplace, la défense du PSG n’a pas le temps de s’organiser et Pires, absolument seul et démarqué, marque le troisième but messin (65).
Paul Le Guen, battu par Pouget…
Sur un centre de Fournier, Nouma reprend de la tête mais le ballon est repoussé sur sa ligne de but par Lang (82). Une minute plus tard, Le Guen tente sa chance. Le ballon est dévié successivement par Lang puis Blanchard et trompe Songo’o (83). Trop tard pour Paris, vaincu et doublé au classement par Auxerre.
Fernandez reste optimiste pour le titre : « La pression est désormais sur Auxerre ». Le Guen est moins catégorique : « Ne nous cachons pas la vérité, le titre est compromis. Maintenant, on ne va pas baisser les bras. Gardons espoir, il faut assumer les mauvais moments ».
La chute se poursuit pour les Parisiens…
