08/11/1975 Nancy-PSG

PSG_1972

AS NANCY LORRAINE – PARIS SG 2-4 (2-2)

Michel Platini en échec

Michel Platini en échec

samedi 8 novembre 1975

Championnat (13ème)

Lieu du match : Marcel Picot (Nancy) (9354 spectateurs)

Arbitre : Robert Frauciel

Composition de l’équipe : Ilija Pantelic, Dominique Lokoli, Humberto, Jacques Bade, Denis Bauda, Jacques Laposte, Francis Piasecki, Jean-Pierre Dogliani, Jean-Pierre Tokoto, François M’Pelé, Mustapha Dahleb.
Capitaine : Jean-Pierre Dogliani
Entraîneur : Just Fontaine

Buts : Mustapha Dahleb (5) Mustapha Dahleb (22) Jean-Pierre Tokoto (80) Mustapha Dahleb (83) pour le PSG, Olivier Rouyer (6) Ange Di Caro (40) pour Nancy

Avertissement : Francis Piasecki (76)

Ange Di Caro poursuivit par Denis Bauda

Ange Di Caro poursuivit par Denis Bauda

Dahleb est de retour après trois semaines d’absence et remplace Floch. L’attaquant parisien fête immédiatement son retour : il s’enfonce dans le camp lorrain, s’appuie sur Dogliani et marque d’une frappe de l’extérieur du pied gauche (5). Soixante secondes plus tard, Nancy égalise par l’intermédiaire de Rouyer (6) puis Pantelic se couche pour repousser une reprise de Platini (12). La rencontre est indécise, Dahleb profite d’une erreur de Platini pour marquer d’une frappe aux 18 mètres (22) mais Nancy revient une nouvelle fois au score juste avant la mi-temps par Di Caro (40). Après la pause, les Lorrains prennent le match en main, Pantelic sauve son équipe sur une frappe lointaine de Platini (70). Le PSG, supérieur techniquement, attend son heure et marque deux buts dans les dix dernières minutes.

le programme du match (collection : la memoire du psg)

le programme du match (collection : la memoire du psg)

Sur un long centre de Dahleb, Tokoto reprend de la tête. Moutier maitrise le ballon… derrière sa ligne (80) puis sur une passe de Dogliani, Dahleb marque du droit son troisième but de la rencontre (83).

Le PSG remporte son premier succès à l’extérieur, prédit par l’ancien international Piantoni : « L’équipe parisienne n’est pas un modèle de cohésion mais elle a de fortes personnalités dont il faut tout craindre lorsque les éléments leur sont tant soit peu favorables ». Une analyse confirmée par la victoire du PSG.