26 juillet 1977, la der de Rivelino face au PSG
26 juillet 1977, i y a 47 ans. La star brésilienne Rivelino affronte à Colombes le PSG en amical avec son club de Fluminense.
Paris veut engager Rivelino, mais la star brésilienne est trop gourmande ! Retour sur cette incroyable transfert raté…
24 juin 1976. Le Parc des Princes est conquis par la prestation du club brésilien de Fluminense, victorieux du tournoi de Paris. A la sortie de la pelouse, la star brésilienne Robert Rivelino est aux anges et déclare sa flamme à Paris : « une ville comme celle-là mérite une très grande équipe. Je souhaite que le Paris Saint-Germain soit très vite celle-là ». Le président Hechter n’a rien manqué de cet interview est se lance alors dans un défi fou : faire venir Rivelino à Paris dès la saison prochaine ! Paris rêve d’une star, mais les désirs financiers du joueur et du club brésilien sont trop importantes pour le PSG, qui connaitra le même sort avec Johann Neeskens et un jeune espoir français, Michel Platini.
Alors, pas rancunier, Hechter va inviter le meneur de jeu brésilien et son club fétiche, le 26 juillet 1977, lors d’un match de gala à Colombes, pour les grands débuts de Carlos Bianchi à Paris devant 15.000 spectateurs. Les deux équipes se neutralisent (score final 1-1) mais à quelques minutes de la fin du match, Rivelino s’écroule et se tord de douleur sur la pelouse. On craint le pire pour la star brésilienne, un an avant la Coupe du monde en Argentine, mais le verdict ne sera pas finalement pas si terrible aux vues des images du visage de la star, qui s’en sort avec une double entorse au genou.
Rivelino poursuivra sa carrière au Brésil avant de choisir après la Coupe du monde un exil doré en… Arabie Saoudite, à Al-Hilal, à 32 ans, devenant l’un des premiers sportifs à choisir les pays du Golfe. Le PSG n’avait pas les moyens, comme l’avait précisé Rivelino en toute honnêteté : « J’aime l’argent, parce qu’il est nécessaire. Avec mon argent, j’ai acheté une station-service, des immeubles et des terrains. Je ne suis pas dépensier, je dépense pour ma famille. Il y a quelques saisons, je serai sans doute venu en Europe mais je sais que ma famille aurait eu beaucoup de problèmes d’adaptation ».