8 décembre 1992, il y a 25 ans : le cri du coeur d’Antoine Kombouaré après Anderlecht-PSG

Antoine Kombouaré, sauveur du PSG à Anderlecht en 1992

Antoine Kombouaré, sauveur du PSG à Anderlecht en 1992

8 décembre 1992, il y a déjà 25 ans…

Superbe exploit des Parisiens contre Anderlecht, encouragés par 2.000 supporters à Bruxelles. Dominateur mais longtemps mené au score, le PSG obtient sa qualification (1-1) sur un coup de tête de son défenseur Antoine Kombouaré, entré en jeu quelques minutes plus tôt. Paris se qualifie pour les 1/4 de finale de la Coupe UEFA et va affronter le Real Madrid, pour un choc à jamais inoubliable !

un but à Anderlecht, avant la délivrance contre le Real Madrid quelques mois plus tard...

un but à Anderlecht, avant la délivrance contre le Real Madrid quelques mois plus tard…

Le sort de la rencontre a basculé sur un exploit d’Antoine Kombouaré, qui n’a pu contenir ses larmes à la fin du match… : « Il y a eu un peu d’émotion, c’est normal, tout le monde à la fin avait les larmes aux yeux. C’est mon « pote » Joël Bats qui m’a fait craquer quand j’ai couru comme un fou vers le banc. Il pleurait, pleurait… Il faut comprendre, Jo et moi, on est de la vieille équipe. Je ne suis pas un héros ce soir, je n’ai fait que mon devoir. J’ai fait une belle tête mais j’ai eu de la réussite. on travaille cela à l’entraînement, mais je peux mettre la tête dix mille fois sans qu’elle rentre. Je suis honnête… »

Kombouaré face aux Belges

Kombouaré face aux Belges

Ce but pour Kombouaré est une délivrance et un cri du coeur : « J’avais un message à faire passer, la presse est toujours dure avec moi, depuis le début de l’année, quand je joue, c’est toujours comme arrière latéral. Or ce n’est pas mon poste et je veux que la presse et les dirigeants aient un peu de considération pour moi ». Un message envoyé aussi à son entraîneur Artur Jorge : « J’espère que ce que j’ai fait ce soir va lui ouvrir les yeux ! Je lui ai dit ce soir regarde, je suis là ! Il y a des titulaires indiscutables (Ricardo et Roche), je n’en suis pas et c’est le choix de l’entraîneur. Je le respecte, mais c’est la première fois que cela m’arrive en dix ans de carrière, alors je me bats. Tout le temps… »

Une émotion partagée avec son président Michel Denisot au coup de sifflet final : « J’ai beaucoup de respect pour lui, il est si calme, si proche des joueurs, si sincère ».

Une bonne répétition avant la nuit magique face au Real Madrid le 18 mars 1993…