2-2 à l’aller pour le PSG, la fin des regrets ?

Ibra, l'atout numéro 1 du PSG face à City

Ibra, l’atout numéro 1 du PSG face à City

Pour la quatrième fois de son histoire, le PSG va devoir aller chercher sa qualification en coupes d’Europe après avoir fait match nul sur le score de 2-2 au match aller au Parc des Princes.

Retour sur les trois premiers matches, avec un même sentiment au final : des regrets, et l’impression d’être passé à côté d’une belle performance…

Ce soir, il faudra donc conjurer le mauvais sort du côté de Manchester City !

Duel au sommet à Turin entre Susic et Platini

Duel au sommet à Turin entre Susic et Platini

Acte 1 : 8eme de finale de la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe, le 2 novembre 1983 : Juventus Turin-PSG 0-0

Après le but égalisateur signé Michel N’Gom dans les arrêts de jeu au Parc des Princes, le PSG veut croire en son étoile face à la Juventus Turin, ses nombreux champions du monde (Zoff, Tardelli, Sciera, Gentille…) renforcés par le Polonais Boniek et Michel Platini. Le match débute par un coup-franc de Platini sur le poteau (3) mais les Parisiens réagissent : Rocheteau échoue seul face au gardien de la Juve Tacconi (9), un tir soudain de N’Gom est détourné par le portier italien (23) puis Susic bien placé ajuste mal son tir (25). Le PSG doit s’imposer pour espérer la qualification, Lucien Leduc décide de remplacer un défenseur (Abreu) par un attaquant (Assad). Platini sort du terrain sur blessure et Paris continue sur sa lancée : Susic frappe un coup-franc sur la base de poteau (61) et rate la plus belle occasion du match. Dahleb entre en jeu dans le dernier quart d’heure de jeu, Paris joue alors avec six attaquants ! N’Gom place une tête à quelques centimètres du poteau (83). C’est fini, le PSG est éliminé avec les honneurs. Le Président Borelli est accablé dans les vestiaires : « Ce n’est pas normal, nous avons mieux joué que la Juve et nous ne méritons pas d’être éliminés. Nous avons accordé trop de crédit aux Italiens et à l’arrivée on s’aperçoit qu’on pouvait les battre. »

Rocheteau impuissant face à Vitkovice

Rocheteau impuissant face à Vitkovice

Acte 2 : 16eme de finale de la Coupe d’Europe des clubs champions, le 1er octobre 1986 : Vitkovice-PSG 1-0

Après le décevant résulta nul à l’aller, Gérard Houllier prend ses responsabilités en écartant Jules Bocandé, hors de forme. Le président Borelli a rappelé leurs responsabilités aux joueurs et espère secrètement une réaction d’orgueil de son équipe…  Le début de rencontre est équilibrée entre deux adversaires qui se craignent et s’observent. Après une occasion sur une tête mal cadrée de Sourek alors que Bats était battu (18), le PSG va bénéficier d’une superbe opportunité d’ouvrir le score. Sur une récupération de Pilorget, Vermeulen sur son aile élimine trois défenseurs avant de servir Xuereb. L’attaquant parisien frappe… sur le poteau (33). Les Tchèques réagissent et Bats doit s’interposer sur une tête dangereuse de Bartl (37). La rencontre se poursuit, Paris semble incapable de se transcender pour aller chercher le succès et la qualification.  A l’heure de jeu, Rocheteau et Bocandé font leur apparition à la place de Xuereb et Halilhodzic, bien décevants. Quatre minutes plus tard, Sharecky reçoit un second avertissement et doit quitter le terrain : il reste 25 minutes au PSG, à onze contre dix pour enfin inscrire un but. Le rêve s’évanouit rapidement lorsque l’arbitre accorde un penalty pour une faute peu évidente de Lowitz. Sourek le transforme et enterre les illusions parisiennes (68). Le PSG tente de sauver l’honneur mais quitte la pelouse la tête basse, éliminé sans gloire. Le président Borelli, sous le choc, à des mots très durs envers ses joueurs : « On peut rejouer dix fois la rencontre, on ne la gagnera jamais ». Houiller est déçu : « Même si nous avons livré un match sérieux et appliqué, je constate que l’équipe n’a pas su ou pas pu donner plus. Nous avons joué un jeu trop académique, sans faire preuve de virilité et réalisme pour pouvoir espérer nous qualifier ».

Pastore et Paris à Barcelone

Pastore et Paris à Barcelone

Acte 3 : 1/4 de finale de la Ligue des champions, le 10 avril 2013 : FC Barcelone-PSG 1-1

Blaise Matuidi, en égalisant en toute fin de match, a permis aux Parisiens d’espérer un exploit en Catalogne face à l’ogre barcelonais. La première période est équilibrée et cinq minutes après la reprise, Ibrahimovic combine avec Pastore, l’Argentin se présente face à Valdes et marque d’un ballon piqué du gauche (50). Le PSG croit en son étoile jusqu’à l’entré en jeu de Lionel Messi, blessé au match aller. L’Argentin est à l’origine de l’égalisation signée Pedro (70). Moralement touchés, les Parisiens ne parviendront pas à revenir et terminent sur ce nul 1-1, avec beaucoup des regrets et une grande fierté d’avoir pu faire à ce point trembler la plus grande écurie européenne. Carlo Ancelotti, revient sur la soirée avec du recul : « Je suis heureux de voir ce que l’équipe a fait. Elle a montré de la solidité et une bonne image, surtout ce soir. Le projet du club peut encore être amélioré. Nous avons été compétitifs mais nous devrons faire encore mieux la saison prochaine. L’objectif sera d’aller en demi-finale, et ce ne sera pas facile. Beaucoup de joueurs ont toutefois gagné en expérience, c’est important. »