le match du jour, 8 mai 1996 : PSG-Rapid Vienne, Paris sur le toit de l’Europe

la joie du capitaine Bernard Lama

la joie du capitaine Bernard Lama

Le PSG tient enfin sa finale européenne et le grand jour est arrivé à Bruxelles, au stade du Roi Baudouin. Après avoir brillamment éliminé Molde, le Celtic Glasgow, Parme et La Corogne c’est le Rapid Vienne de Trifon Ivanov et Carsten Jancker qui se présentent en finale.

Les Autrichiens ont eux sorti Ploiesti, le Sporting Portugal, le Dynamo Moscou et le Feyenoord Rotterdam. 15.000 supporters parisiens ont fait le déplacement pour cette rencontre historique, que les joueurs ont préparé avec une mise au vert à Hendaye et la venue de Yannick Noah pour rassembler les troupes.

le onze du PSG

le onze du PSG

Luis Fernandez aligne son équipe-type avec Bernard Lama dans les cages, une défense Fournier-Roche-NGotty-Colleter, un milieu à trois avec Le Guen-Guerin-Bravo et un trio d’attaque Raï-Djorkaeff-Loko. Paris est favori pour cette rencontre, mais est en mal de confiance avec une fin de saison délicate, et un titre de champion abandonné à Auxerre. Nouveau coup dur en début de match : Raï, blessé, est contraint de laisser sa place, remplacé par « Panagol » Dely Valdes (11). Le PSG est dominateur, Bruno N’Gotty lance Dely Valdes qui d’une tête astucieuse transmet vers Youri Djorkaeff, mais la frappe de l’international français flirte avec le cadre du Rapid (20).

la joie de Ngotty

la joie de Ngotty

Paris est enfin récompensé : sur un un coup franc indirect à environ 35 mètres, Djorkaeff décale à N’Gotty qui d’un missile à ras de terre vient surprendre et battre Konsel (28). Bravo (35) et Dely Valdes (41) seront tout proches de mettre Paris à l’abri avant la pause, mais sans réussite. Au retour des vestiaires, Djorkaeff et Dely Valdes n’ont pas plus de réussite (50, 59, 61). Il reste moins de trente minutes et les Autrichiens commencent à sortir la tête de l’eau, comme sur cette tête d’Andreas Heraf que Bernard Lama sort avec brio (64).

Bravo au combat

Bravo au combat

La fin de partie est crispée, Guérin loupe le but qui aurait mis les siens définitivement à l’abri (86) mais qu’importe, l’arbitre italien monsieur Pairetto siffle la fin du match, pour la délivrance et un trophée historique !

le ticket du match

le ticket du match

Côté statistique, Paris est le club le plus jeune de l’histoire à remporter une coupe d’Europe, et Luis Fernandez devient le tout premier entraîneur français à remporter une compétition continentale. Pour Michel Denisot, le bonheur est total : « on peut être champion de France tous les ans, mais là ça ne se joue pas au même étage.. C’est l’objectif suprême de tout club de football.  » 8 mai, Paris libéré !

Textes : Rémi Gyuru / Histoire du PSG

 

 

 

La fiche du match : 

le programme du match

PARIS S.G. – RAPID VIENNE : 1-0 (1-0)

Stade du roi Baudouin (Bruxelles), 36.000 spectateurs (env) Coupe des vainqueurs de coupe, finale

Arbitre : M.Pairetto (ITA)

But : N’Gotty (29) pour le PSG

PARIS S.G. : Lama – Fournier (Llacer 77), Roche, N’Gotty, Colleter – Le Guen, Bravo, Guerin, Raï (Dely Valdes 11) – Djorkaeff, Loko. Ent : L.Fernandez

VIENNE : Konsel – Hatz, Ivanov, Schöttel, Guggi – Kühbauer, Marasek, Stöger, Heraf – Stumpf (Barisic 46), Janker. Ent : Dokupil

Le match en entier :