Coupe du monde : une 16eme étoile pour un Parisien !

un Parisien champion du monde à Doha

un Parisien champion du monde à Doha

La finale de la Coupe du monde opposera la France et l’Argentine dimanche au Qatar, et un Parisien va à nouveau remporter le trophée le plus convoité dans le petit monde du ballon rond !

Une bonne raison d’ouvrir le livre des souvenirs avec les 15 heureux élus passés par le PSG, du Brésilien Joel Camargo en 1970  au quatuor des Bleus il y a quatre ans, par ordre chronologique.

Kylian Mbappé, sans oublier les ex Parisiens Alphonse Areola, Adrien Rabiot et Kingsley Coman ou Lionel Messi, Angel Di Maria et Leandro Paredes ? Réponse dimanche à l’issue de cette alléchante finale entre l’Argentine et la France !

Joel - debout au milieu - avec le Brésil 1970

Joel – debout au milieu – avec le Brésil 1970

1. Joel Camargo (Brésil, 1970) : l’ami et le fidèle coéquipier de Pelé à Santos n’aura jamais joué la moindre minute lors du succès brésilien au Mexique, mais il est bien sacré champion du monde avant de rejoindre le PSG en décembre 1971, alors que Paris voulait engager… Pelé ! Son parcours en France est catastrophique : traumatisé par un accident mortel en voiture qu’il a provoqué, il devient dépressif et quitte Paris quelques mois après son arrivée. Après avoir mis un terme à sa carrière, il débute une longue descente aux enfers, vend sa médaille de vainqueur de la coupe du monde et décède dans l’anonymat, le 23 mai 2014.

Ardiles, le premier

Ardiles, le premier

2. Osvaldo Ardiles (Argentine 1978) : élément de base du onze composé par le sélectionneur Carlos Bilardo en 1978, Ardiles débarque à Paris quatre ans après la victoire de l’Argentine à domicile. Passé par Tottenham et roi des Spurs avec son compère Ricky Villa, Ardiles va connaitre six mois compliqués… Meneur de jeu pour remplacer Safet Susic, bloqué par la fédération yougoslave, Ardiles finit par jeter l’éponge et quitte le PSG par la petite porte quand Susic débarque finalement dans la Capitale. Sans regret, il retourne alors à Tottenham…

Rai, avec Ronaldo et Cafu en 1994

Rai, avec Ronaldo et Cafu en 1994

3. Rai (Brésil 1994) : le numéro 10 brésilien, champion de France avec le PSG mais qui ne s’est pas imposé pour sa première saison dans la Capitale, connait un parcours compliqué lors du Mondial aux USA. Titulaire en début de compétition avec le brassard de capitaine, Rai est mis sur la touche et reste sur le banc des remplaçants lors de la finale victorieuse face à l’Italie. Très digne, il gardera le sourire et deviendra à Paris « Capitaine » Rai jusqu’en 1998 et son retour au Brésil.

le rouge pour Leonardo...

le rouge pour Leonardo…

4. Leonardo (Brésil 1994) : aligné au poste de latéral gauche, Leonardo connait lui aussi un Mondial compliqué comme son ami Rai : expulsé en 8eme de finale après un coup de coude asséné à l’Américain Ramos, il est suspendu quatre matches et assiste au triomphe des siens depuis le banc des remplaçants. Cruel fin de parcours pour Leonardo, qui ne sera pas plus heureux quatre ans plus tard, avec une défaite en finale contre les Bleus au Stade de France (0-3).

Lama, sur le banc mais heureux...

Lama, sur le banc mais heureux…

5. Bernard Lama (France 1998) : Gardien de but des Bleus depuis 1992, Lama a abandonné sur blessure sa place de titulaire au profit du jeune Fabien Barthez et suit la victoire historique des Bleus depuis le banc des remplaçants. Le portier du PSG, qui a quitté Paris pour West-Ham un an plus tôt, refuse même de jouer un match sans enjeu en poule face au Danemark (2-1 pour la France)… Une victoire au goût amer pour le « chat » parisien, persuadé qu’il n’a rien à envier à Barthez, son rival marseillais…

le bisou de Youri Djorkaeff

le bisou de Youri Djorkaeff

6. Youri Djorkaeff (France 1998) : 7 matches et un but pour le « Snake », passé par Paris deux ans plus tôt avant de rejoindre l’Inter Milan en 1996. Titulaire indiscutable aux côtés de l’icône Zinedine Zidane, Djorkaeff va finalement laisser le statut de héros à « Zizou », double buteur en finale face au Brésil. Ce succès reste le plus beau moment de la carrière de Djorkaeff, qui compte 82 sélections pour 28 buts avec les Bleus.

Ronaldinho lors de la finale 2002 face à l'Allemagne

Ronaldinho lors de la finale 2002 face à l’Allemagne

7. Ronaldinho (Brésil 2002) : un après ses débuts au PSG pour sa première expérience en Europe, Ronaldinho est au sommet de son art et devient champion du monde avec le Brésil en 2002, aux côtés de Ronaldo et Rivaldo. Buteur à deux reprises tout au long de la compétition, avec un but exceptionnel face à l’Angleterre en 1/4 de finale, Ronaldinho a bien failli ne pas jouer la finale, pour avoir été expulsé face aux Anglais. Mais il ne sera sanctionné que d’un match de suspension, et sera présent sur la pelouse à Yokohama lors du succès en finale face à l’Allemagne (2-0), avant un retour triomphal à Paris.

Vampeta en 2002 avec Rivaldo

Vampeta en 2002 avec Rivaldo

8. Vampeta (Brésil 2002) : un seul match joué pour le fantasque joueur brésilien, qui n’a pas laissé de bons souvenirs à Paris… Revenu au sommet sous les couleurs des Corinthians après un parcours chaotique en Europe (PSV Eindhoven et Inter Milan), Vampeta n’aura joué que 18 petites minutes face à la Turquie en match de poules, assez pour s’enorgueillir d’un titre de champion de monde.

Buffon impérial en 2006

Buffon impérial en 2006

9. Gianluigi Buffon (Italie 2006) : 7 matches joués par le gardien de but de la Juventus Turin, alors au sommet de son art. Avec seulement deux buts encaissés tout au long de la compétition (dont un en finale face à Zinedine Zidane sur penalty en finale), Buffon est un des principaux artisans du succès italien même si le tir au but décisif frappé par son coéquipier David Trézeguet en finale est renvoyé par le montant.

Sergio Ramos, il y a 12 ans...

Sergio Ramos, il y a 12 ans…

10. Sergio Ramos (Espagne 2010) : 7 matches joués pour le défenseur du Real Madrid, alors âgé de 24 ans. Titulaire sur le côté droit de la défense centrale alors qu’il joue dans l’axe au Real Madrid, Ramos réussit une Coupe du monde de haute volée, avec une défense intraitable : 2 buts encaissés en phase de poule face à la Suisse et le Chili, puis le clean sheet dès les 8eme de finale contre le Portugal, le Paraguay, l’Allemagne et les Pays-Bas en finale.

Draxler champion du monde avec l'Allemagne

Draxler champion du monde avec l’Allemagne

11. Julian Draxler (Allemagne 2014) : 14 petites minutes sur les pelouses face au Brésil lors d’un succès historique en demi-finale (7-1, le 8 juillet 2014) suffisent au bonheur de Julian Draxler, vainqueur de la Coupe du monde avec l’Allemagne au Brésil. A 20 ans, l’un des plus grands espoirs du football allemand porte alors les couleurs de Schalke 04 avant de rejoindre le PSG trois ans plus tard pour 5 années et un bilan finalement décevant dans la Capitale.

Mbappé sur le toit du monde... acte 1 ?

Mbappé sur le toit du monde… acte 1 ?

12. Kylian Mbappé (France 2018) :  le 15 juillet 2018, la France remporte sa seconde étoile en s’imposant en finale face à la Croatie (4-2) avec un grand Kylian Mbappé buteur lors de cette rencontre et dont le bilan lors de la compétition confirme son statut de grand espoir du football mondial : 7 matches joués et 4 buts inscrits, à seulement 19 ans et une prestation inoubliable et exceptionnelle contre l’Argentine avec un doublé.

Kimpembe - Areola : deux titis champions du monde

Kimpembe – Areola : deux titis champions du monde

13. Presnel Kimpembe (France 2018) : une titularisation face au Danemark (0-0, le 26/06/2018) et le titi Parisien devient champion du monde pendant une Coupe du monde avec un rôle d’animateur dans les vestiaires.

14. Alphonse Areola (France 2018) : aucun match pour le gardien de but parisien, qui assiste sur le banc des remplaçants et entre dans l’histoire des Bleus en devenant champion du monde sans avoir connu la joie d’une sélection officielle !

Petit Blaise est devenu grand !

Petit Blaise est devenu grand !

15. Blaise Matuidi (France 2018) : un an après son départ à la Juventus Turin, Blaise Matuidi est un des joueurs de base de Didier Deschamps, avec une seule absence en match à élimination direct, face à l’Uruguay (suspendu). A 31 ans, c’est la consécration pour le milieu de terrain, utilisé tout au long de la compétition sur le flanc gauche.