8 mai 1996, 20 ans après… J-15

96, j-15 et la contre-performance face à Martigues...

96, j-15 et la contre-performance face à Martigues…

20 ans déjà…

Le 8 mai 1996, le PSG remportait à Bruxelles la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe face au Rapid Vienne en finale sur le score de 1-0.

Nous avons décidé de vous présenter ce succès historique en vous faisant revivre les 40 derniers jours avant la finale…

Vingt troisième épisode, le mardi 23 avril 1996, Paris trébuche conte Martigues…

le retour de Raï n'a pas suffi

le retour de Raï n’a pas suffi

C’est le grand soir pour reprendre la tête du championnat ! Le PSG accueille Martigues, lanterne rouge du championnat. Grande première au Parc, avec la présence d’une femme juge de ligne. Raï est titulaire, mais surprise : Bravo et Djorkaeff sont sur le banc des remplaçants. Dès le coup de sifflet de l’arbitre, le PSG domine outrageusement : Dely Valdes, en position de conclure, tergiverse et se fait contrer (4) puis Nouma sur un centre de Loko, se retrouve seul face au but vide mais frappe au dessus du cadre (12).

Nouma, blessé à la jambe, laisse sa place à Djorkaeff (25) et Paris reste imprécis : Dely Valdes croise trop sa tentative de la tête (24), imité par Le Guen (45). Les Martégaux prennent confiance et Lama doit sortir aux devants de Tiéhi (37). Tout reste à faire après la pause, le PSG domine sans inquiéter la défense renforcée de Martigues.

Dely Valdes, toujours aussi maladroit

Dely Valdes, toujours aussi maladroit

Le public gronde, Bravo remplace Guérin (57) puis Fournier laisse sa place à Llacer (65). Paris croit au but mais Loko, sur une passe de Djorkaeff, frappe sur le montant (73). Le PSG pousse et se fait surprendre en contre lorsque Tiéhi s’échappe et frappe… sur le petit filet (79). Le temps passe, Durand intervient dans les pieds de Loko (84), Ngotty ne cadre pas un coup-franc (87) et Djorkaeff (88) puis Bravo (90) frappent au dessus de la transversale.

Enorme désillusion pour le PSG qui compromet ses chances pour le titre et reste second derrière Auxerre. Fernandez est furieux : « Nous avons eu des occasions nettes que nous n’avons su pas concrétiser. Nous avons été maladroits dans le dernier geste. Je n’ai pas le coeur d’adresser des reproches à mes joueurs. On s’est fait piéger, voila tout ».

La fin de saison s’annonce à nouveau compliquée du coté du Camp des Loges…