20/04/1982 Bordeaux-PSG
GIRONDINS BORDEAUX – PSG 2-1 (ap) (2-0) (2-0)
mardi 20 avril 1982
Coupe de France (1/4 retour)
Lieu du match : Chaban Delmas (Bordeaux) (25333 spectateurs)
Arbitre : Jacques Ferrary
Composition du PSG : Dominique Baratelli, Jean-Marc Pilorget, Thierry Morin, Dominique Bathenay, Eric Renaut, Jean-Claude Lemoult, Luis Fernandez, Sarr Boubacar, Nambatingué Toko, Dominique Rocheteau, Ivica Surjak
Capitaine : Dominique Bathenay
Entraîneur : Georges Peyroche
But : Sarr Boubacar (114) pour le PSG, Bernard Lacombe (3) Dragan Pantelic (34 sp) pour Bordeaux
Avertissements : Jean-Claude Lemoult (26) Luis Fernandez (45) Eric Renaut (68)
Remplacement : Michel N’Gom pour Dominique Rocheteau (78)
Bordeaux croit à l’exploit malgré la défaite au match aller au Parc des Princes (0-2). D’entrée de jeu, les Girondins asphyxient Paris : Giresse sert Lacombe d’une balle en cloche et le buteur bordelais, pourtant en position de hors-jeu, marque d’une frappe croisée (3). Un PSG rapidement amoindri par la blessure de Rocheteau qui se blesse à l’aine (14) et boite bas jusqu’à son remplacement en seconde période. Paris souffre et va connaitre un second coup du sort, quand Lacombe s’écroule après un duel avec Bathenay sur le côté de la surface de réparation. Penalty généreux pour Bordeaux, transformé par le spécialiste maison, le gardien Dragan Pantelic (34).
Tout est à refaire entre les deux équipes et la tension monte, avec 4 cartons jaune avant la pause : Soler et Tigana côté bordelais, Lemoult et Fernandez pour le PSG. Surjak est dangereux sur coup-franc au retour des vestiaires (47), puis Soler pour Bordeaux rate de peu le cadre sur une reprise de volée (61) et Lacombe seul devant les buts reprend de la tête à côté du cadre (72). On doit jouer les prolongations, Baratelli est vigilant sur une tête de Soler (100) puis le PSG répond sur un nouveau coup-franc de Surjak de peu à côté (113). Le match va basculer du côté du PSG sur un ultime corner concédé par Bordeaux. Boubacar s’élève au dessus de la mêlée et marque de la tête pour qualifier Paris en demi-finale. Peyroche est fou de joie après cet heureux dénouement: « Nous nous sommes qualifiés grâce à nos qualités morales exceptionnelles. Sur les deux matches, il n’y a vraiment rien d’extraordinaire à ce que ce soit le PSG qui se qualifie. »