26/02/1978 PSG-Nice
PARIS SG – OGC NICE 3-3 (ap) (2-1) (1-0)
dimanche 26 février 1978
Coupe de France (1/16 retour)
Lieu du match : Parc des Princes (33101 spectateurs)
Arbitre : Georges Konrath
Composition de l’équipe : Daniel Bernard, Dominique Lokoli, Jean-Marc Pilorget, Jean-Pierre Adams, Thierry Morin, Ramon Heredia, Jean-Claude Lemoult, François Brisson, François M’Pelé, Carlos Bianchi, Philippe Redon.
Capitaine : François M’Pelé
Entraîneur : Jean-Michel Larqué
Buts : Carlos Bianchi (20) François M’Pelé (63) François Brisson (115) pour le PSG, Jean-Pierre Ascéry (88) Daniel Sanchez (98) Daniel Sanchez (114) pour nice
Remplacement : Lionel Justier pour Jean-Claude Lemoult (82)
Renaut blessé à la cheville est absent, il est remplacé par Heredia. Paris semble avoir fait l’essentiel avant la pause malgré une fébrilité évidente : Carlos Bianchi ouvre le score de la tête sur un corner de Brisson (19). Un but validé par l’arbitre malgré les protestations des Niçois qui réclament en vain une faute préalable de l’attaquant argentin sur le gardien niçois, Peyron. L’arbitre refuse un penalty aux Aiglons pour une intervention musclée sur Castellani (30) mais c’est Paris qui mène au score contre le cours du jeu.
Les Niçois perdent leur attaquant Bjekovic sur blessure après un choc avec Bernard (47) puis M’Pelé inscrit le second but parisien sur une frappe puissante après un centre de Brisson (64). Paris attend patiemment la fin du match, il ne reste que deux minutes à jouer lorsque le défenseur Ascery s’approche des buts parisiens. Personne ne l’attaque, il s’avance et frappe dans la lucarne de Bernard, impuissant (88). Les Parisiens, accablés par ce coup du sort encaissent deux nouveaux buts pendant les prolongations.
Sanchez, le remplaçant de Bjekovic, profite d’une énorme erreur d’Heredia : une mauvaise relance et le Niçois exploite cette maladresse (98). Dix minutes plus tard, Sanchez se joue de Morin et marque d’un lob imparable (118). François Brisson sauve l’honneur une minute plus tard (119) mais les Parisiens sont éliminés…
Le Président Borelli est abattu par cet échec : « Plus que l’élimination, c’est la manière qui me choque. A 2-0, c’était pourtant dans la poche. » Larqué est en colère et montre du doigt son défenseur argentin, Ramon Heredia : « Ce n’est pas permis. Nous n’avons pas su assurer les coups, les joueurs ne se sont pas libérés et Heredia a commis la faute fatale, indigne de son expérience. »