08/04/1978 Saint-Etienne-PSG
AS SAINT-ETIENNE – PARIS SG 1-1 (1-0)
samedi 8 avril 1978
Championnat (34ème)
Lieu du match : Geoffroy Guichard (Saint-Etienne) (20399 spectateurs)
Arbitre : Franck Leloup
Composition de l’équipe : Daniel Bernard, Jean-Marc Pilorget, Pierre Bajoc, Eric Renaut, Philippe Jean, Jean-Claude Lemoult, Jean-Pierre Adams, François M’Pelé, Philippe Redon, Carlos Bianchi, François Brisson.
Capitaine : François M’Pelé
Entraîneur : Jean-Michel Larqué
Buts : Carlos Bianchi (57) pour le PSG, Patrick Revelli (24) pour Saint-Etienne
Remplacement : Hervé Porquet pour François Brisson (60)
Le PSG aligne une défense « biberon » avec Pilorget (19 ans), Bajoc (22 ans), Renaut (23 ans) et Jean (18 ans). Dahleb et Heredia sont à Saint-Etienne… pour consulter un médecin spécialiste des genoux mais Adams est de retour après avoir purgé ses deux matches de suspension. Les Stéphanois sont dans l’obligation de s’imposer pour conserver une chance d’être européen mais c’est Paris qui surprend au début de la rencontre : une tête de Brisson rase la transversale de Curkovic, battu en la circonstance (14).
Les Stéphanois ouvrent le score sur une interception de Patrick Revelli et une frappe violente (24). Le PSG égalise de manière heureuse en seconde période : un tir de Carlos Bianchi est malencontreusement détourné par le Stéphanois Repellini dans ses propres filets (57). Porquet, qui a remplacé Brisson, se procure une superbe occasion de but : sur une passe de Bianchi, il se retrouve seul face à Curkovic mais rate le plus facile (68). La tension monte dans les dernières minutes du match, Paris réclame un penalty pour une intervention de Curkovic face à Carlos Bianchi (84) mais le score n’évoluera plus.
Le résultat est logique sur l’ensemble de la rencontre, Larqué est content du résultat et confirme sa rancoeur envers son ancien entraîneur, Robert Herbin : « Je n’ai pas reconnu l’équipe stéphanoise qui m’a paru en régression sur le plan technique. Bien que mes rapports avec Robert Herbin soient demeurés courtois, les traces de notre dispute ne s’effaceront jamais pour moi. »