le programme du jour : 18 mai 1996, PSG-Bastia
Paris au paradis !!!
C’est la fête au Parc des Princes : Luis Fernandez aligne l’équipe victorieuse en finale de la Coupe des coupes face au Rapid de Vienne (1-0, le 08/05/1996), avec Julio Dely Valdes à la place de Raï (blessé). Luis Fernandez, Daniel Bravo et Youri Djorkaeff sur le départ sont les héros du jour : Bravo, après sept saisons à Paris, porte symboliquement le brassard de capitaine. Les joueurs font leur entrée sur la pelouse accompagnés de leurs enfants avec la Coupe d’Europe, présentée une dernière fois au public. Le PSG prend rapidement les devants face aux Corses : sur un corner de Djorkaeff dévié de la tête par Bruno NGotty, Dely Valdes ouvre le score et met fin à des longs mois sans réussite (5eme). Patrice Loko frappe de la tête juste au dessus du cadre (13eme) puis Bernard Lama détourne un ciseau retourné de Anto Drobjnak (18è) : le nombreux public (43.071 spectateurs) apprécie le spectacle. Bravo quitte la pelouse sous les applaudissements et cède sa place à Llacer (38eme) et juste avant la pause, Paris double la mise : Vincent Guérin est crocheté par le gardien bastiais Bruno Valencony et Djorkaeff transforme le penalty (40eme).
le beau cadeau d’adieu de Youri Djorkaeff
Après la pause, le festival offensif du PSG continue : Valencony relâche une frappe de Guérin, Djorkaeff a suivi et marque (58eme). Fernandez fait tourner son effectif : Lama a laissé sa place à Richard Dutruel (50eme) puis Oumar Dieng remplace Alain Roche (57eme). Après un face à face perdu par Dely Valdes face à Valencony (62eme), Djorkaeff récupère un centre de NGotty et inscrit son troisième but du jour (65eme). Le buteur parisien, intenable, est à la lutte avec le défenseur corse Morlaye Soumah pour récupérer un centre de Fournier. Soumah se précipite et marque contre son camp (68eme). Paris mène 5-0 et se relâche : Piotr Swierczewski tire sur le poteau (70è) puis Pierre Laurent trompe Dutruel et sauve l’honneur des Corses (88eme). La saison s’achève sur un long tour d’honneur où Bravo et Fernandez sont portés en triomphe. Fernandez apprécie ce moment privilégié : « C’est la conclusion dont je rêvais. Il y a dix ans, je fêtais en tant que capitaine le premier titre de champion du PSG. Quand je vois autant de gens heureux dans les tribunes, je le suis moi-même ».
les buts du PSG :
