Cobos José

José Cobos

José Cobos

L’idole de La Meinau à Strasbourg (1986-93) puis du stade du Ray à Nice (1999-2005) n’aura pas connu un tel destin à Paris : lors des trois saisons et demie passées sous les couleurs du PSG, les supporters parisiens gardent le souvenir d’un joueur talentueux, mais trop fragile et inconstant. International A’ et contacté par plusieurs clubs espagnols, il choisit pourtant Paris pour poursuivre sa progression et intégrer l’équipe de France. Blessé au genou au début de la saison, il voit ses coéquipiers s’envoler vers le titre et reste, dans l’esprit d’Artur Jorge, un élément complémentaire et non un titulaire en puissance. L’arrivée de Luis Fernandez lui donne une nouvelle chance, qu’il va savoir saisir. Malheureux, il assiste en civil à la victoire du PSG en Coupe d’Europe contre le Rapid Vienne (1-0), convalescent après une énième blessure à la cuisse. A la fin du mois de novembre 1996, il quitte la Capitale pour l’Espanyol Barcelone sur cette étrange impression de n’avoir jamais réussi à s’imposer sous les couleurs du PSG, malgré 110 apparitions officielles. En Espagne (1996-98) puis à Toulouse (1998-99), on reste aussi sur sa faim. A Nice, on retrouve enfin le vrai Cobos. Il met alors un terme à sa carrière, à 37 ans, en 2005. José Cobos devient entraîneur adjoint et recruteur pour l’OGC Nice, jusqu’en octobre 2007. Son parcours au poste de coordinateur sportif à l’AS Monaco s’achève après seulement quatre mois et la fin de sa période d’essai, en 2009. Au début de l’année 2010, il rejoint Gernot Rohr au Gabon jusqu’en mai 2012. A son retour, il devient propriétaire d’une plage à Theoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes) et gère deux restaurants à Monaco (bar à vin et restaurant japonais) dénommés “Le Dark Home”.