28/03/1981 PSG-Sochaux
PARIS SG – FC SOCHAUX 3-2 (0-1)
samedi 28 mars 1981
Championnat (30ème)
Lieu du match : Parc des Princes (31714 spectateurs)
Arbitre : Michel Girard
Composition de l’équipe : Dominique Baratelli, Jean-Marc Pilorget, Thierry Morin, Carlos Abel Braga, Luis Fernandez, Dominique Bathenay, Jean-Claude Lemoult, Mustapha Dahleb, Nambatingué Toko, Dominique Rocheteau, Sarr Boubacar.
Capitaine : Dominique Bathenay
Entraîneur : Georges Peyroche
Buts : Carlos Abel Braga (56 sp) Dominique Rocheteau (68) Dominique Rocheteau (70) pour PSG, Patrick Revelli (26) Yannick Stopyra (54) pour Sochaux
Avertissement : Jean-Claude Lemoult (36)
Remplacement : François Brisson pour Dominique Bathenay (10)
Le PSG (sixième) accueille Sochaux (septième) sans Beltramini (fracture de deux doigts de pied). Rocheteau et Boubacar sont de retour. Le match débute mal pour Paris : Bathenay, victime d’une déchirure aux adducteurs, quitte rapidement le terrain, remplacé par François Brisson (9). Sans leur capitaine, le PSG domine mais encaisse un but sur un mauvais renvoi de Baratelli exploité par l’expérimenté Patrick Revelli (26).
Toko rate l’égalisation sur une tête piquée bien captée par le gardien Rust (33) et le PSG rejoint les vestiaires avec ce but de retard. Nouveau coup du sort après la pause : Stopyra reprend un centre en retrait d’Ivezic et double la mise (54). Sans s’affoler, les Parisiens vont rapidement revenir à la hauteur de leur adversaire : faute sur Fernandez, penalty transformé par Abel (56), puis Rocheteau égalise sur une superbe reprise du gauche en demi-volée. Sa frappe aux seize mètres est victorieuse (68).
Les joueurs du PSG vont inscrire le but victorieux deux minutes plus tard : sur un corner de Brisson, la tête d’Abel est repoussée par le poteau. Rocheteau qui a suivi, reprend et marque sans opposition (70). Morin sauve en catastrophe en corner dans les dernières minutes du match (85) et le PSG s’impose après un incroyable retournement de situation. Peyroche rend hommage à ses joueurs : « Nous possédons cette saison des grosses ressources morales. Nous n’abandonnons jamais avant le coup de sifflet final. »