25/03/1979 PSG-Monaco
PARIS SG – AS MONACO 1-4 (1-1)
le programme du match
dimanche 25 mars 1979
Coupe de France (1/16 retour)
Lieu du match : Parc des Princes (29931 spectateurs)
Arbitre : Ottorino Di Bernardo
Composition de l’équipe : Dominique Baratelli, Philippe Col, Jean-Marc Pilorget, Eric Renaut, Dominique Lokoli, Dominique Bathenay, Jacques Laposte, Jean-Michel Larqué, Armando Bianchi, Carlos Bianchi, François M’Pelé.
Capitaine : Dominique Bathenay
Entraîneur : Velibor Vasovic
Buts : Carlos Bianchi (34) pour le PSG, Albert Emon (13) Delio Onnis (54) Moizan (83) Gérard Soler (84) pour Monaco
Avertissement : Carlos Bianchi (45)
Remplacements : Jean-Claude Lemoult pour Jacques Laposte (46), Bernard Bureau pour Jean-Michel Larqué (64)
Bianchi, un but pour l’honneur
Ce match est annoncé, à juste titre, comme le tournant de la saison pour les parisiens. Dahleb, revient dans le groupe (remplaçant). Devant 30.000 spectateurs, les Parisiens, trop contractés, sont rapidement menés au score sur une frappe puissante d’Emon (13è) mais l’inévitable Carlos Bianchi redonne espoir à son équipe, profitant d’une mésentente entre Ettori et Gardon sur un ballon aérien pour pousser le ballon dans les filets (34).
le désarroi de Bathenay
Cruelle désillusion pour les joueurs de Vasovic après la pause : malgré un grand Bathenay, capitaine omniprésent, le PSG encaisse trois buts. Onnis marque sur un centre d’Emon (54) puis Moizan sur un lob parfait (83) et Soler, seul face à Baratelli sur un excellent travail de Petit (84) infligent à Paris une lourde défaite après un match à sens unique.
Le PSG face à Monaco. Debout : Pilorget, A.Bianchi, Col, Lokoli, Renaut, Baratelli. Assis : Laposte, Larqué, C.Bianchi, M’Pelé, Bathenay
Les Monégasques sont trop forts, le PSG est éliminé et perd ses derniers espoirs de sauver une saison très décevante. La presse titre après le match : « PSG : mort d’une équipe ». Vasovic confirme cette analyse : « Il est clair que l’équipe n’est pas bonne et qu’avec ce recrutement on ne peut pas être bon. Il faut tout reprendre à zéro, repartir et construire pour donner à Paris la grande équipe qu’elle mérite. » Le président Borelli, très déçu par ses joueurs, est plus critique : « Il y avait une bonne équipe de division 1 et une autre qui valait la seconde division. C’est tout. »
