Trophée des champions pour le PSG, acte 8 !
Le PSG débute demain sa saison à Montréal, face à Lyon dans la cadre du Trophée des champions.
Avec une huitième participation à cette épreuve depuis sa création en 1996, le club de la Capitale se rapproche de son adversaire du jour, Lyon (8 matches avant demain, dont 7 victoires). Si le PSG a remporté seulement quatre trophées, il n’a jamais été officiellement vaincu : lors de ses trois échecs, les Parisiens se sont inclinés lors de la séance des tirs aux buts.
Il faut donc espérer que les hommes de Laurent Blanc auront fait la différence lors des 90 minutes de la rencontre, car cette rencontre pourtant officielle a la particularité de ne pas jouer de prolongations à l’issue du temps réglementaire, ce qui n’a pas toujours porté chance au PSG face aux Gones…
Acte 1 – 3 janvier 1996, à Brest : PSG-Nantes 2-2, 6-5 t.a.b.
Pour ce premier Trophée des Champions officiel à Brest baptisé « Trophée Gabriel-Hanot », le PSG aligne une équipe diminuée : Bravo Guérin, Roche et NGotty ont déclaré forfait. Quelques heures avant la rencontre, Loko et Dutruel (gastro-entérite) restent à Paris. Lama, 24 heures après son retour de congès, se retrouve titulaire dans les buts… La rencontre débute sur un rythme agréable, le PSG ouvre le score sur une ouverture de Raï pour Dely Valdes qui dévie sur Nouma. L’attaquant parisien marque d’une frappe puissante sous la transversale (15). Nantes réagit, Lama s’incline face à Ouédec (28). Dans la foulée, les Canaris prennent l’avantage grâce au futur Parisien Benoit Cauet (33) mais Paris revient immédiatement au score grâce à Djorkaeff, sur un service de Nouma (39). Le public brestois s’est régalé tout au long de cette première période. Les deux équipes soufflent après la pause et on doit disputer la séance des tirs aux buts. Lama arrête la frappe de Pignol, Colleter connait à son tour un échec mais le nantais Makelele frappe au dessus du cadre et donne la victoire à Paris. Une ligne de plus au palmarès du PSG et une nouvelle satisfaction pour Fernandez : « Nous avons eu une excellente rencontre de football avec deux équipes de grande qualité. J’ai vu d’excellentes choses et je pense que Paris a bien joué. »
Acte 2 – 30 juillet 1998, à Tours : PSG-Lens 1-0
Débuts des nouvelles recrues Dominique Casagrande, Christian Wörns, Alain Goma, Bruno Carotti, Yann Lachuer et Nicolas Ouédec, Marco Simone est présent sur la pelouse. Avec trois attaquants (Loko, Ouédec et Simone), le PSG est légèrement dominé au début de la rencontre mais la défense parisienne, emmenée par l’allemand Wörns, reste intraitable jusqu’à la pause. Au retour des vestiaires, le PSG prend rapidement les devants : Simone sert parfaitement Lachuer qui marque d’une reprise de volée du pied droit (54). le PSG va conserver son but d’avance et remporte le premier trophée de la saison, soulevé par son capitaine du jour, Bruno Carotti. Lachuer, le héros du jour, est ravi de ce succès : « cette victoire est importante pour engranger un maximum de confiance, ce match a été une bonne répétition avant le début du championnat et avec trois attaquants, on a développé des actions de qualité. »
Acte 3 – 31 juillet 2004, à Cannes : Lyon-PSG 1-1, 7-6 t.a.b.
Le PSG, victorieux de la Coupe de France affronte Lyon, champion de France avec ses recrues Armand, Yepes, Rothen et Ateba. Pauleta, rentré tardivement après le Championnat d’Europe, est sur le banc des remplaçants. Les Lyonnais dominent la première période et ouvrent logiquement le score sur une frappe du Brésilien Elber (55). Le PSG ne se décourage pas et égalise après l’entré en jeu de Pauleta : le buteur portugais, bien lancé par Ljuboja, offre l’égalisation à Fiorèse (71). On doit jouer la séance de tirs aux buts, Paris croit avoir fait le plus dur lorsque Jérôme Alonzo détourne la tentative de Malouda, mais le futur parisien Grégory Coupet se montre décisif face à Armand puis Alioune Touré. Halilhodzic se veut philosophe après cet échec : « on a dominé en seconde période, on a même eu la possibilité de gagner. Je ne suis pas déçu par mon équipe, qui n’est pas encore toute à fait prête, surtout tactiquement. »
Acte 4 – 30 juillet 2006, à Lyon : Lyon-PSG 1-1, 5-4 t.a.b.
La Ligue de Football impose au PSG de jouer ce Trophée des champions à Lyon, provoquant la colère du président Cayzac. A Gerland face à un OL rajeuni (9 internationaux présents à la Coupe du monde sont absents) se montre rapidement dominateur, avec une tentative d’Edouard Cissé repoussé par le poteau (27). Paris est récompensé de ses efforts sur une frappe superbe du pied droit signé Jérôme Rothen, pourtant gaucher (60), qui inscrit à cette occasion le 2500eme but officiel dans l’histoire du club. Une joie de courte durée : l’arbitre accorde un penalty imaginaire aux Lyonnais, transformé par Benzema (70). Comme en 2004, on doit jouer la séance des tirs aux buts et Lyon va s’imposer grâce à son gardien de but Rémy Vercoutre, qui détourne la tentative de Kalou. Guy Lacombe est amer après cette cruelle défaite : « Nous avons été « gentiment » invités à Lyon, voilà maintenant qu’on leur donne le trophée avec un penalty inexistant. Les tirs au but, c’est la loterie surtout avec un public aussi hostile. »
Acte 5 – 28 juillet 2010, à Rades : Marseille-PSG 0-0, 5-4 t.a.b
C’est en Tunisie, à Tunis, que le PSG débute officiellement sa saison face à son rival historique, l’OM. Les Marseillais, soutenus par le nombreux public tunisien (57.900 spectateurs) dominent en première période mais le PSG est dangereux sur une tentative de la tête de Camara (23) et aurait pu bénéficier d’un penalty après une faute d’Hilton sur Luyindula (37). La rencontre est moins rythmée après la pause, les joueurs semblent épuises par la chaleur et on doit à nouveau jouer la séance de tirs aux buts. Jamais deux sans trois pour Paris : après un échec pour chaque équipe (Luyndula et Lucho), c’est finalement Giuly qui voit sa frappe détournée par Mandanda. Le PSG s’incline à nouveau après le tir victorieux de l’ancien milieu parisien Edouard Cissé. Kombouaré est déçu : « c’est une grosse déception qui m’anime, une grosse frustration. On a eu le plu souvent la mainmise sur le match, on a été solides mais on a manqué de lucidité. »
Acte 6 – 3 août 2013, à Libreville : PSG-Bordeaux 2-1
Paris affronte Bordeaux au Gabon, pour la première sortie officielle de Laurent Blanc. La premier période est équilibrée, et c’est Bordeaux qui ouvre le score sur une frappe de la tête de Saivet (38). Paris est en souffrance, les Girondins ont l’occasion de doubler la mise avant une fin de rencontre à l’avantage du PSG, très entreprenant après l’entrée en jeu des jeunes Coman et Ongenda. Sur un exploit d’Ibrahimovic, Ongenda finit par égaliser (82). La fin de rencontre est intense, sur un ultime coup-franc de Lucas, Alex s’élève et donne la victoire à Paris (90+5). Le PSG s’impose dans la douleur mais l’essentiel est acquis : un premier trophée pour lancer la saison 2013-2014. Laurent Blanc est soulagé par ce final : « l’objectif était de gagner et le contrat est rempli. J’avais dit aux joueurs que l’on pouvait remporter un trophée sur un match, ce qui est rare. Les jeunes qui sont rentrés nous ont beaucoup apportés. »
Acte 7 – 2 août 2014, à Pékin : PSG-Guingamp 2-0
C’est un PSG ambitieux, en route pour un fabuleux quadruplé en France, qui débute officiellement sa saison 2014-215 à Pékin face à Guingamp, surprenant vainqueur de la Coupe de France. Privés de Thiago Sliva et David Luiz, les Parisiens emmenés par capitaine Ibrahimovic vont rapidement faire la différence face aux Bretons sous une chaleur étouffante (35°, 70% de taux d’humidité). L’attaquant suédois place une frappe enveloppée pour l’ouverture du score (9) puis double la mise sur penalty, après une faute sur Bahebeck (20). Le plus dur est fait pour Paris, qui connait une légère frayeur lorsque Marquinhos provoque un penalty, mais Sirigu détourne la frappe de Yatabaré (32). Avec deux buts d’avance à la pause, Paris gère tranquillement la seconde période et remporte son second Trophée des champions consécutif, pour la plus grande joie de Laurent Blanc : « les conditions étaient difficiles pour les deux équipes, on a un effectif qui a toujours envie de gagner et de remporter des titres. »