mercato d’hiver : et les flops…
Après l’article sur les tops transferts lors du mercato d’hiver, place aux nombreux flops…
Dès 1998, le PSG s’était trompé en recrutant l’invisible Didier Martel… Et ce n’était qu’un début : Helder, Gravelaine et Diawara n’ont strictement rien fait de glorieux au PSG après leurs transferts. Et que dire du duo Everton-Souza en 2008 !
Plus récemment, David Beckham n’a pas apporté grand chose à Paris sur les pelouses, mais a fait connaître le club de la Capitale dans le monde entier. En 2014, Paris avait engagé Cabaye, le dernier grand échec des Rouge et Bleu…
Le bilan est donc plutôt négatif pour le PSG lors de ce mercato d’hiver, malgré des belles surprises ces dernières années, comme nous vous l’avions précisé hier (Thiago Motta, Alex, Maxwell et Lucas).
1998, Didier Martel (Châteauroux) : c’est Michel Denisot, dirigeant de Châteauroux, qui a poussé pour l’arrivée de cet attaquant de complément. Emporté par la crise à Paris, il ne joue que 5 matches et ne survit pas à l’arrivée de Charles Bietry. Martel part alors aux Pays-Bas où il réussit une carrière exemplaire, à Utrecht puis au Vitesse Arnhem.
1999, Xavier Gravelaine (Montpellier) : après deux séjours ratés au PSG, et alors qu’il joue les premiers rôles à Montpellier, Gravelaine surprend en revenant à Paris sous les ordres d’Artur Jorge, un entraîneur qui ne l’avait pas ménagé… Quelques mois plus tard, Jorge est viré et son successeur Philippe Bergeroo ne compte pas sur le pauvre Gravelaine, qui n’aura joué que 11 matches sans le moindre but avant de quitter le club au terme d’un long contentieux avec le club, direction l’Angleterre et Watford.
1999, Bruno Rodriguez (Metz) : le PSG, en manque de personnalité, engage ce puissant attaquant, qui s’est fait un nom à Metz. Si il inscrit un but décisif en L1 face à Marseille (2-1, le 04/05/1999), il finit par s’agacer face à ses dirigeants qui lui refusent une augmentation de salaire. L’arrivée du Brésilien Christian est un nouvel affront, et il part pour l’Angleterre et le modeste club de Bradford avec 20 matches et 6 buts au compteur…
2000 : Talal El Karkouri (Raja Casablanca, Maroc, via Servette Genève, Suisse) : le monde du football a découvert ce défenseur du Raja Casablanca lors de la Coupe du monde des clubs. Engagé par le Servette de Genève, il se retrouve pourtant au PSG après avoir signé un contrat hors norme d’une durée de… 1 mois ! A l’issue de cette période d’essai, et malgré les réticences du Servette, El Karkouri signe pour 4 ans. Sûr de lui, voire arrogant, il devient la tête de turcs des fans parisiens et accepte d’être prêté à l’Aris Salonique (Grèce) puis à Sunderland (Angleterre). Relancé par Vahid Halilhodzic, il quitte Paris en 2004 après 113 matches – et 2 buts – pour le PSG.
2000, Kaba Diawara (Marseille) : instable (il aura joué pour 17 clubs en 17 saisons), Diawara après six mois décevants à Arsenal et Marseille (et aucun but marqué !), débarque à Paris alors que Jérôme Leroy rejoint Marseille. Un pari risqué – et raté pour Luis Fernandez : 17 matches, 2 buts, et des nouveaux prêts six mois plus tard pour Blackburn et West Ham.
2001, Vampeta (Inter Milan, Italie) : le PSG, qui vient de vendre Dalmat à l’Inter, récupère ce fantasque joueur brésilien, capable du pire comme du meilleur… Si son but contre Auxerre (3-0, le 07/04/2001) est exceptionnel, Paris va voir le pire ! Parti au Brésil après seulement 8 matches, il ne revient pas en France au début de saison 2001-2002 et reste à Flamengo. L’Inter Milan récupère dans la transaction un certain Adriano, alors que Paris se contente de Reinaldo, prêté dans la foulée à Sao Paulo…
2001, Enrique De Lucas (prêt Espanyol Barcelone, Espagne) : si Luis Fernandez ne s’est pas trompé en engageant en Espagne Arteta, Pochettino et Heinze, l’arrivée en prêt de De Lucas reste un énorme échec : 5 matches, 0 but en 6 mois à Paris pour un joueur qui portera les couleurs de Chelsea un an plus tard…
2001, Didier Domi (Newcastle, Angleterre) : c’est le coup de coeur de Luis Fernandez : le retour d’un enfant du PSG, Didier Domi, après un bon parcours à Newcastle sous les ordres de Ruud Gullit. C’est encore un échec : après 41 matches et un petit but, il préfère repartir en Angleterre 18 mois plus tard, à Leeds.
2001, Mickael Madar, acte 2 (libre) : libre de tout contrat, Madar retrouve le PSG après six mois sans club. Pour un bilan décevant : 6 matches, 3 buts (dont 2 en coupes nationales) et un nouveau départ six mois plus tard…
2003, Stéphane Pédron (Lens) : en manque de temps de jeu à Lens, Pédron accepte un prêt de 6 mois au PSG pour se relancer. 17 matches et 2 buts plus tard, il finira par retourner à Lorient, où il avait débuté sa carrière professionnelle…
2004, Habibou Traoré (prêt Gueugnon) : lors de sa présentation, son coach Vahid Halilhodzic l’avait titillé pour le numéro de son maillot, le 14 du grand Johan Cruyff… Le pauvre Traoré ne jouera finalement jamais avec l’équipe professionnelle du PSG en match officiel et poursuivra sa carrière à Angers, en Ligue 2.
2005, Sergueï Semak (CSKA Moscou, Russie) : son triplé avec le CSKA Moscou au Parc des Princes (1-3, le 07/12/2004) avait éliminé le PSG de la Ligue des Champions. impressionné, Halilhodzic souhaite l’engager et Semak rejoint Paris quelques semaines plus tard. Son parcours au PSG – 31 matches et 1 but – sera décevant, même si Guy Lacombe souhaite le conserver au club en janvier 2006, pour un retour au pays, au FC Moscou.
2007, Marcelo Gallardo (River Plate, Argentine) : Paul Le Guen engage le joueur argentin, ancienne star de Monaco et meneur de jeu « à l’ancienne » pour relancer le PSG, en difficulté en championnat. Mais Gallardo ne trouve jamais sa place dans le onze parisien et quitte le club un an plus tard, sans regret, avec un bilan désastreux : 28 matches et 2 buts pour Paris.
2008, Everton (Corinthians, Brésil) : « Jean Paul Roubineau » restera comme l’une des plus belles erreurs du casting au PSG… Espoir brésilien, il espère s’imposer à Paris mais ne va connaitre que des déboires lors de son court séjour à Paris (3 matches officiels…). Engagé pour 5 ans, Everton sera prêté au Brésil, au Japon et en Corée du Sud, avant que Paris ne se débarrasse enfin de cet encombrant joueur !
2008, Souza (Sao Paulo, Brésil) : engagé avec Everton, Souza est déjà plus expérimenté et on espère trouver en lui le successeur de Raï… Révélé à Sao Paulo, il n’aura pas le temps de s’imposer en Europe avant de quitter le PSG six mois plus tard, avec seulement 17 matches sous le maillot parisien.
2013, David Beckham (libre) : le « Spice Boy » s’était fait désiré la saison précédente et accepte une dernière pige à Paris. Si son charisme et sa personnalité ont séduit, son apport au PSG sur les pelouses restera insignifiant.
2014, Yohan Cabaye (Newcastle, Angleterre) : le milieu de terrain de l’équipe de France n’a pas convaincu, barré par un trio composé de Verratti, Thiago Motta et Matuidi. Après un an et demi dans un rôle de doublure qui ne lui convient guère, et un parcours parsemé de blessures, il quitte sans regret Paris pour retourner en Angleterre, à Crystal Palace.
mais aussi (non noté) :
2012, Ronan Le Crom (libre) : engagé par le PSG au poste de troisième gardien de but, le doyen du club est devenu le plus vieux joueur à porter le maillot du club (38 ans et 10 mois) pour sa seule apparition à Paris.
C’est quand même sévère pour Rodriguez qui a fait le taff pendant sa courte présence au club. Beckh dans les flop c’est dur aussi. Sino Gallardo, comme le montre la photo, il n’est pas engagé par Paul mais par Guy juste avant son limogeage. Ca n’aidera pas son intégration.
De même Luis a fait des boulettes mais Diawara c’est un an avant son retour donc imputable au trio Lamarche Perpere Bergeroo