28/02/1976 Lens-PSG
RC LENS – PARIS SG 0-3 (0-2)
Humberto, éphémère capitaine du PSG
samedi 28 février 1976
Coupe de France (1/16 aller)
Lieu du match : Félix Bollaert (Lens) (21158 spectateurs)
Arbitre : Michel Kitabdjian
Composition de l’équipe : Ilija Pantelic, André Travetto, Jacky Novi, Humberto, Jean-Marc Pilorget, Francis Piasecki, Lionel Justier, Jacques Laposte, Guy Nosibor, François M’Pelé, François Brisson.
Capitaine : Humberto
Entraîneur : Just Fontaine
Buts : François M’Pelé (4) François M’Pelé (27) François M’Pelé (74) pour le PSG
Avertissement : André Travetto (80)
Remplacement : Robin Leclercq pour Jacques Laposte (78)
Bauda, Dahleb et Tokoto sont absents : la grippe continue de faire ses ravages. Floch souffre des adducteurs, il est remplacé par le jeune François Brisson (premier match en qualité de titulaire). Travetto débute au PSG, Nosibor est de retour. Avec cette équipe inédite, le PSG souffre dans les premières minutes de la rencontre, Pantelic s’interpose face à Jankovic (1ère). Les Parisiens vont se montrer plus réalistes, sur un centre du jeune Brisson, le gardien Lannoy dégage sur M’Pelé qui contre la balle et marque dans le but vide (4). Ce but assomme les Lensois qui réagissent timidement sur une frappe d’Elie détournée par Pantelic (23). Le PSG, toujours opportuniste, met fin aux espoirs de Lens sur une action enclenchée par Novi, Nosibor centre vers M’Pelé qui marque au premier poteau (27). La victoire parisienne semble acquise, les Lensois malheureux trouvent la transversale sur une tête de Bourloton (69). Les Nordistes encaissent un nouveau but sur une transversale de Piasecki convertit en but par l’inévitable M’Pelé (74) qui réussit le « coup du chapeau ». Malgré la blessure de Laposte (remplacé par Leclercq, 78), le PSG s’impose et prend une option pour la qualification. Fontaine est ravi et prend acte des possibilités de son équipe : « C’est la victoire de la jeunesse et de l’audace offensive. L’effectif est riche, la Coupe nous a toujours réussi mais restons calmes, il ne faut pas sombrer dans l’euphorie. »
François M’Pelé à Lens
