09/05/1975 Marseille – PSG
OLYMPIQUE MARSEILLE – PARIS SG 2-2 (0-0)
vendredi 9 mai 1975
Coupe de France (1/4 aller)
Lieu du match : Vélodrome (Marseille) (26595 spectateurs)
Arbitre : Jean-Claude Martin
Composition de l’équipe : Ilija Pantelic, Louis Cardiet, Jacky Novi, Jacques Bade, Denis Bauda, Albert Poli, Jacques Laposte, Jean-Pierre Dogliani, Louis Floch, François M’Pelé, Guy Nosibor.
Capitaine : Jean-Pierre Dogliani
Entraîneur : Just Fontaine/Robert Vicot
Buts : François M’Pelé (59 sp) François M’Pelé (71) pour le PSG, Georges Bereta (54) Jairzinho (57) pour Marseille
Avertissement : Denis Bauda (29)
Dahleb est absent (genou douloureux) pour ce déplacement périlleux. Paris tient jusqu’à la pause grâce au talent de Pantelic : le gardien parisien multiplie les prouesses et détourne en corner une frappe de Jairzinho (23), récidive sur une tentative de Paulo César (35) puis intervient avec autorité dans les pieds de Jairzinho (36). Le PSG s’est montré discret : une seule frappe de M’Pelé avant la pause, stoppée par le gardien marseillais Charrier (44). Après le repos, Marseille trouve enfin le chemin des buts par l’intermédiaire de Bereta (54) puis Jairzinho (57).
Cet avantage semble décisif mais deux minutes plus tard, Trésor commet une faute sur Nosibor. Sous les sifflets, M’Pelé transforme calmement le penalty de l’espoir (59). Mieux, l’attaquant congolais du PSG marque un second but sur une frappe de 25 mètres à ras de terre. Le gardien marseillais Charrier semble pouvoir se saisir du ballon avant d’être trompé par un rebond capricieux (71). Pantelic préserve cet excellent résultat malgré la domination des locaux : Jairzinho tire sur le poteau (73) puis les joueurs marseillais réclament en vain un pénalty pour une main de Bade dans la surface de réparation (83). A la fin du match, des violents affrontements opposent les supporters marseillais, furieux, et les policiers.
Le car des joueurs du PSG est attaqué (une vitre brisée) : le match retour sera très chaud et Fontaine reste prudent : « Attention, c’est loin d’être dans la poche. Il faudra se battre de la première à la dernière seconde, mais j’ai bon espoir. On va jouer notre saison sur un seul match. Avec ce résultat nul, nous sommes, moralement parlants, légèrement avantagés. »