11/05/1982 PSG-Tours
PSG – FC TOURS 0-0 (ap) (0-0) (0-0) (2-1 t.a.b.)
mardi 11 mai 1982
Coupe de France (1/2)
Lieu du match : La route de Lorient (Rennes) (22350 spectateurs)
Arbitre : Alain Delmer
Composition du PSG : Dominique Baratelli, Luis Fernandez, Jean-Marc Pilorget, Dominique Bathenay, Philippe Col, Jean-Claude Lemoult, Sarr Boubacar, Mustapha Dahleb, Nambatingué Toko, Dominique Rocheteau, Ivica Surjak
Capitaine : Dominique Bathenay
Entraîneur : Georges Peyroche
Avertissement : Luis Fernandez (118)
Remplacements : Michel N’Gom pour Nambatingué Toko (115), Eric Renaut pour Philippe Col (118)
Un seul absent côté parisien pour ce match capital face à Tours à Rennes : Morin toujours handicapé par son claquage. Peyroche a mis en place un dispositif inédit et offensif, Fernandez joue arrière droit et cinq joueurs offensifs sont alignés (Toko, Boubacar, Rocheteau, Surjak et Dahleb). Sur une pelouse abimé, les deux équipes souffrent pour mettre en place un jeu digne de cette demi-finale de la Coupe de France. Un premier tir de Dehon (6) puis une réplique de Rocheteau (8) lancent enfin la rencontre puis Surjak se montre aussi dangereux sur un service de Fernandez (20).
La plus belle occasion survient sur une frappe puissante de Toko, détournée des deux poings par Desrousseaux (40). Le gardien de Tours est encore présent face à Boubacar (52) puis Toko (57). Rocheteau réclame en vain un penalty après avoir été fauché par Simondin (67), les deux équipes se rendent coup pour coup jusqu’aux prolongations. Devillechabrolle (102) puis Maroc (115) ratent la balle de match, alors que Rocheteau a lui aussi la balle de qualification au bout du pied (111). On doit finalement jouer la séance des tirs aux buts, et Baratelli va sortir le grand jeu avec les échecs de Steck, Marais, Devillechabrolle et Onnis. Bathenay et N’Gom ont aussi échoué côté parisien, mais Rocheteau et Renaut qualifient finalement Paris pour la finale de la Coupe de France.
Peyroche cache mal son émotion : « C’est horrible des matchs comme cela ! J’ai bien cru que j’allais mourir aujourd’hui, nous sommes en finale de la Coupe de France et nous attendions cet honneur depuis plus de dix ans. » Le héros du jour Dominique Baratelli est soulagé : « la chance qui nous a fui pendant les 120 minutes de la partie est subitement revenu lors de la séance des tirs aux buts. Je pense que ce n’est que justice, car le PSG méritait amplement de se qualifier ce soir pour la finale de la Coupe de France ».
les arrêts de Baratelli lors de la séance des tirs aux buts :