02/12/1978 Lille-PSG
LILLE OSC – PARIS SG 3-1 (1-0)
samedi 2 décembre 1978
Championnat (22ème)
Lieu du match : Grimonprez Jooris (Lille) (10894 spectateurs)
Arbitre : Michel Kitabdjian
Composition de l’équipe : Dominique Baratelli, Jean-Marc Pilorget, Jean-Pierre Adams, Eric Renaut, Dominique Lokoli, Jean-Michel Larqué, Dominique Bathenay, Jacques Laposte, Bernard Bureau, Carlos Bianchi, Mustapha Dahleb.
Capitaine : Mustapha Dahleb
Entraîneur : Velibor Vasovic
Buts : Carlos Bianchi (70) pour le PSG, Roberto Cabral (23) Zarko Olarevic (66 sp) Pierre Pleimelding (69) pour Lille
Avertissements : Mustapha Dahleb, Dominique Lokoli
Remplacements : Jean-François Douis pour Jean-Marc Pilorget (46), Armando Bianchi pour Eric Renaut (78)
Vasovic conserve sa confiance à Bureau : le PSG se déplace dans le Nord pour gagner ! Dans des conditions difficiles (la neige a été déblayée quelques heures avant la rencontre), les Parisiens résistent courageusement aux assauts lillois, grâce à un milieu de terrain bien en jambes. Lille ouvre le score sur sa première opportunité : coup-franc d’Olarevic et but de Cabral (22). Paris se montre menaçant, une frappe puissante de Larqué puis une attaque percutante de Dahleb auraient mérité un meilleur sort… Après la pause, la blessure de Pilorget (remplacé par Douis) déstabilise la défense parisienne.
Olarevic double la mise sur penalty après une faute de Lokoli (65) puis Pleimelding donne le coup de grâce (68). Lille mène 3-0 et le but de Carlos Bianchi sur un centre de Bureau (70) permet uniquement aux Parisiens de sauver l’honneur. Des nombreux incidents interviennent à la fin du match, le Lillois Cabral crache sur Larqué et provoque une bagarre générale sur le terrain puis Larqué et Bathenay sont pris à partie par des « supporters » lillois après la rencontre. Vasovic confirme sa défense à trois joueurs : « il faut attaquer pour plaire à Paris. Lille a mérité son succès, je regrette seulement que l’arbitre ait accordé un penalty à Lille alors qu’il nous a injustement privé de la même sanction, à un moment où rien n’était encore perdu. »