le programme du jour : 22 avril 1993, PSG-Juventus Turin

Fin de parcours pour les Parisiens...

Fin de parcours pour les Parisiens…

Le PSG prépare sa rencontre à Clairefontaine au complet. La Juventus est privée de trois joueurs (suspendus) et l’objectif est simple pour les Parisiens : marquer un but pour se qualifier pour la finale de la Coupe UEFA.  Le Parc des Princes est plein et la première alerte pour les Italiens survient sur une frappe de Vincent Guérin détournée par Rampulla (11eme) puis c’est au tour de George Weah de reprendre du bout du pied un centre de Patrick Colleter, mais le gardien de la Juve se détend et dévie le ballon (18eme). Alain Roche reprend de la tête un coup-franc de Guérin, Rampulla veille (24eme) puis Laurent Fournier frappe à côté (41eme). A la mi-temps, tout reste à faire pour Paris… Le match se durcit, les défenseurs italiens multipliant les fautes : gain de temps, tirages de maillots, obstructions… La rencontre est hachée, les interruptions se multiplient et le temps passe en faveur de la Juve. A vingt minutes de la fin du match, le PSG accélère avec l’entrée en jeu d’Amara Simba : Weah reprend de la tête un centre de David Ginola au dessus du cadre (71eme) puis l’attaquant libérien s’infiltre dans la surface puis s’écroule, bousculé par Carrera. L’arbitre ne siffle pas, malgré les protestations des Parisiens (72eme). C’est le tournant du match : sur un coup-franc, Vialli frappe, Roberto Baggio détourne et trompe Lama impuissant (77eme). C’est la fin des espoirs pour Paris. Malgré une frappe de Paul Le Guen détournée en corner (83eme), un tir de Ginola après avoir contourné la défense de la Juve connait le même sort (84eme) puis Ricardo de la tête frappe à côté (90eme). Paris est éliminé, vaincu par le vice et l’expérience des Italiens. Artur Jorge est furieux contre l’arbitre : « Je crois que nous avons fait un bon match, nous étions bien organisés, tout se passait selon nos idées. Seulement, à vingt minutes de la fin, une seule personne dans le Parc des Princes n’a pas vu le penalty pour une faute sur Weah. C’est dommage, cela aurait tout changé ». Michel Denisot réagit : « Il nous a manqué le vice. Il est très difficile d’être privé d’un penalty aussi flagrant. C’est une leçon, mais une très dure leçon. On va maintenant essayer de digérer cette cruelle déception ».

le résumé du match :