l’année 2014 du PSG (2/3) : mai-août, pluie de trophées pour Paris !
Seconde partie de la rétro 2014 par Rémi Giyru/Histoire du PSG. Le PSG remporte officiellement deux nouveaux trophées de mai à août : un sacré de champion de France puis un Trophée des champions. Le « fair play » financier oblige les dirigeants à être beaucoup plus discret lors du mercato, avec l’arrivée de David Luiz, humilié quelques semaines plus tard avec le Brésil lors de la Coupe du monde…
Finale de Coupe de France 100% Bretonne oblige, Paris doit laisser attendre dix jours sans jouer pour participer à la rencontre du sacre face au stade Rennais. Dans le même temps, les nominations pour le trophée UNFP sont tombés et le PSG monopolise les débats : Ibrahimovic, Silva et Motta sont nominés pour l’élection du meilleur joueur de la saison, Marco Verratti pour le meilleur espoir, Salvatore Sirigu pour le meilleur gardien, et Laurent Blanc pour devenir le meilleur entraîneur. Verdict à la fin du mois.
Trois jours plus tard, déplacement périlleux à Lille avec une équipe remaniée et un Ibrahimovic enfin titulaire. Des buts de Marquinhos, Lucas Moura et Matuidi, et une réduction du score de Deplagne. Victoire 3-1 et Paris bat le record historique de points en une saison de Ligue 1 !
La soirée de gala pour les trophées UNFP récompense le PSG : Verratti meilleur espoir, Sirigu meilleur gardien, Areola, prêté par le PSG, meilleur gardien de Ligue 2, Zlatan Ibrahimovic meilleur joueur et auteur du plus beau but. Seul Laurent Blanc n’est pas récompensé. Sirigu, Thiago Silva, Thiago Motta, Verratti, Cavani et Ibrahimovic intègrent également le onze type de la saison. Belle soirée !
Onze sur la ligne de départ de la Coupe du monde 2014, combien à l’arrivée ? Quand Thiago Silva, Maxwell, Lucas Digne, Yohan Cabaye, Blaise Matuidi, Salvatore Sirigu, Marco Verratti, Thiago Motta, Ezequiel Lavezzi, Edinson Cavani et la recrue David Luiz se lancent dans la quête de ce rêve fou, c’est tout Paris qui les soutient, avec l’espoir de voir l’un de ses représentant soulever le trophée après Rai (1994), Lama (1998), et Ronaldinho (2002).
Un premier choc décisif en poules oppose l’Uruguay de Cavani et l’Italie de Motta, Sirigu et Verratti. La pépite Italienne sera alignée face au Matador. La Celeste remporte le duel et s’offre le droit de rêver un peu plus alors que la Squadra Azurra est contrainte de rentrer à la maison.
Le Brésil, la France et l’Argentine passent la phase de poule sans trop d’encombre, et ce sont huit joueurs du PSG qui prolongent un peu plus leur rêve, là aussi une première dans l’histoire du club.
Dans ces soirées au couteau ou aucun match n’est donné, les 8eme de finale ont tous connu leurs vainqueurs sur le fil. Si l’aventure continue encore pour la Seleçao l’Albiceleste et les Bleus, elle s’arrête là pour Cavani et l’Uruguay, tombés sur plus fort qu’eux face à la Colombie de James Rodriguez.
Juillet :
Les 1/4 de finales étaient jusqu’alors un étape que les Parisiens mondialistes avaient l’habitude de franchir : les Bleus en 1982, 1986 et 2006, l’Argentine en 1990, le Bresil en 1994 et 2002, et le Portugal en 2006 avaient passé ce tour avec brio. Il n’y a que la Yougoslavie de Susic et Vujovic qui avait chuté face aux Argentins de Gabriel Calderon en 1990.
Après une belle accolade entre les capitaines Mario Yepes et Thiago Silva, les Auriverdes verront leur défense centrale 100% parisienne inscrire les deux buts de la rencontre face aux Colombiens. Le Brésil est en demi-finale, avec un choc face à l’Allemagne au programme. La Mannschaft est venue à bout de l’équipe de France, malgré la présence sur le terrain de Blaise Matuidi et Yohan Cabaye, la route s’arrête en 1/4 de finale pour les trois Français du PSG.
Ezequiel Lavezzi titulaire depuis le forfait de Sergio Agüero avec l’Argentine vient à bout de la Belgique. En route vers une demi-finale de haute volée face aux Pays-Bas. La dernière fois que quatre joueurs du PSG étaient en demi-finale, c’était en 1986 avec Bats, Bibard, Fernandez et Rocheteau, et cette défaite 2-0 contre l’Allemagne, encore…
La première rencontre met au défi le Brésil du seul David Luiz, promu capitaine pour l’occasion. Entre un Thiago Silva bêtement suspendu et un Sherrer Maxwell inutilisé par Luis Felipe Scolari, le seul représentant du PSG devra faire front face à terrible séisme. Un coup de tonnerre historique vient s’abattre sur la Seleçao avec cette incroyable déculottée des Allemands à Belo Horizonte. Un 7-1 titanesque, qui non seulement prive les Brésiliens du sacre mondial, mais les humilie comme jamais.
Au lendemain de cette claque inouïe, les derniers espoirs de voir un Rouge et Bleu décrocher la Coupe du monde, c’est Pocho Lavezzi, titulaire une fois de plus pour la grande confrontation face aux Pays Bas. Au terme d’un match qui ne restera pas dans les annales, malgré une grosse combativité de notre exubérant attaquant, l’Argentine se hisse en finale au bout de la nuit et de la séance des penaltys.
Ezequiel Lavezzi devient donc le sixième joueur de l’histoire du PSG à vivre une finale de Coupe du monde. Après les échecs de Gabriel Calderon en 1990, de Vikash Dhorasoo en 2006, et les triomphes de Rai (1994), Lama (1998) et Ronaldinho (2002).
Une statistique est en tout cas belle à mette en avant dans ce mondial record, c’est que les 11 joueurs du PSG sélectionnés auront joué au moins une rencontre, une bien belle performance car Scolari décide de titulariser Sherrer Maxwell face aux Pays-Bas pour la petite finale. Le Brésil va décidément boire le calice jusqu’à la lie et subir une deuxième déroute avec un sanglant 3-0 à la maison. Fin de parcours à la quatrième place pour Thiago Silva, David Luiz et Maxwell.
Place à la grande finale, avec Ezequiel Lavezzi aligné dès le coup d’envoi. Apres Calderon et Ronaldinho, Pocho devient le troisième joueur évoluant au PSG à participer à une finale de Coupe du monde, et le deuxième de l’effectif actuel après Grégory Van der Wiel (2010).
45 minutes et puis s’en va…. Sabella sort Lavezzi et opter pour l’option Agüero à partir du second acte. 0-0 place aux prolongations, et à ce coup de génie du tout jeune Allemand Mario Götze, devenu en un instant héros national à l’âge de 22 ans. Les espoirs s’éteignent pour l’Argentine qui aura perdu au sprint, bravo à la Mannschaft, vainqueur de cette immense et si passionnante course (1-0 a.p.).
Pendant que le mondial bat son plein, le PSG reprend le chemin de l’entraînement à Clairefontaine (en raison des travaux au Camp des Loges), avant un stage en Autriche à Stegersbach. Un amical face au TSV Hartberg remporté 3-0 lance la saison.
Un match très animé le 12 juillet face à une vieille connaissance, les Hongrois de Videoton, avec une victoire à l’arrachée 4-3. Puis, les Allemands de Leipzig infligent la première défaite de la saison (4-2).
Le 19 juillet, Zlatan Ibrahimovic est de retour, avant une arrivée progressive des mondialistes. Un détour par Beziers pour un amical contre l’OGC Nice remporté 2-1 avant d’officialiser l’arrivée en prêt de l’international ivoirien Serge Aurier le 23 Juillet. Cette arrivée est la seconde de l’été après le transfert de la star brésilienne David Luiz, recruté depuis le 13 juin pour près de 50 millions d’euros en provenance de Chelsea.
La préparation se poursuit ensuite à Hong Kong, où le PSG y affronte le club local de Kitchee pour le grand retour de Zlatan avec une belle victoire 6-2. Un succès encourageant qui permet à Paris de préparer au mieux le Trophée des champions prévu face à Guingamp.
Aout :
Direction Pekin pour le Trophée des champions, où 39.752 spectateurs voient le PSG remporter pour la deuxième fois d’affilée la Coupe. Face à Guingamp, c’est bien entendu Zlatan Ibrahimovic qui a fait la différence en inscrivant un doublé en première mi-temps. De retour en France, le groupe est au complet avant d’aller se rendre au stade Auguste Delaune pour la reprise du championnat face à Reims. Manquant de réalisme devant le but, c’est à nouveau Ibrahimovic qui d’un doublé permet au PSG d’accrocher le match nul et de ne pas rentrer bredouille.
Entre deux journées de championnat, les hommes de Laurent Blanc ont un rendez-vous à Naples pour amical promis lors des signatures de Lavezzi et Cavani. Une blessure précoce de Thiago Silva est le point noir de la soirée ou les Parisiens s’imposent sur un but de Zlatan Ibrahimovic et un bijou de Javier Pastore. Le samedi qui suit, le PSG reçoit Bastia pour son premier succès de la saison. Une victoire 2-0 grâce à Lucas et Cavani pour lancer la saison des hommes de Laurent Blanc, et une fin de match houleuse avec l’agression de Brandao sur Thiago Motta.
Réduit à dix à l’heure de jeu, les parisiens ne ramènent pas mieux qu’un triste 0-0 du Parc des Sport d’Anneçy lors du déplacement face à Evian Thonon Gaillard. Pas le temps de cogiter que les Verts se profilent au Parc des Princes pour le premier choc de la saison.
Le 31 août, le PSG reçoit donc l’ASSE. Paris ouvre le score sur une énorme bourde de Stephane Ruffier à la 24eme minute de jeu, qui laisse le ballon filer sous son pied. Saint Etienne obligé de se livrer, Zlatan a eu tout le loisir d’inscrire un triplé. Cavani y est aussi allé de son petit but pour arrondir la marque à 5-0, une victoire record face aux Stéphanois. Ibra en est déjà à cinq buts en 4 journées de championnat, la saison démarre bien pour le Suédois…
Textes Rémi Gyuru/Histoire du PSG