30/11/1975 Strasbourg-PSG
RC STRASBOURG – PARIS SG 1-0 (0-0)
dimanche 30 novembre 1975
Championnat (17ème)
Lieu du match : La Meinau (Strasbourg) (6798 spectateurs)
Arbitre : Guy Mouchotte
Composition de l’équipe : Ilija Pantelic, Dominique Lokoli, Dominique Berthaud, Humberto, Denis Bauda, Jacques Laposte, Francis Piasecki, Jean-Pierre Dogliani, Jean-Pierre Tokoto, François M’Pelé, Mustapha Dahleb.
Capitaine : Jean-Pierre Dogliani
Entraîneur : Just Fontaine
But : Gérard Tonnel (82) pour Strasbourg
Berthaud-Humberto : c’est une défense centrale inédite pour le PSG. Les dirigeants parisiens ont conscience de l’importance de la rencontre : un succès est tous les espoirs sont permis pour l’Europe, une défaite est les espoirs parisiens seront déjà compromis… Les Alsaciens débutent le match avec détermination, Pantelic est inquiété sur une tête d’Ehrlacher qui frôle la transversale (2). Le forcing des Strasbourgeois faiblit et Paris montre le bout du nez, Dahleb est balancé dans la surface, l’arbitre laisse jouer (32). L’attaquant algérien est le principal atout offensif du PSG, il échoue de justesse face à Dropsy (38 et 43), imité par Humberto qui reprend un corner mais frappe sur le gardien strasbourgeois (44). Après la pause, Paris confirme sa supériorité technique mais Tokoto et Dahleb restent maladroits. La fin de rencontre est animée : une déviation d’Ehrlacher passe à quelques centimètres du but parisien. Sur la contre-attaque, Dahleb tente de battre en finesse Dropsy, mais le strasbourgeois Spiegel sauve sur sa ligne malgré les protestations parisiennes pour valider le but, le ballon ayant semble-t-il franchi la ligne (77). La rencontre se termine sur fond de polémique : Dahleb est manifestement retenu par le maillot alors qu’il allait marquer. L’arbitre ne siffle pas, Strasbourg récupère la balle et sur un dégagement contré de Berthaud, l’Alsacien Tonnel n’a plus qu’à pousser le ballon dans le but vide (82). A la sortie du terrain, des incidents opposent les joueurs des deux équipes : bousculades et réprimandes du capitaine Dogliani, furieux après l’arbitre. Daniel Hechter juge l’arbitrage: « C’est scandaleux, l’arbitrage a dépassé les limites de ce que l’on entend habituellement par « arbitrage maison ». Notre capitaine Dogliani n’a fait que son devoir en s’adressant à l’arbitre à la fin de la rencontre. »