Agostinho Joaquin
Joaquin Agostinho
Si la filière ibérique mise en place par Luis Fernandez laissa quelques bons souvenirs aux supporters parisiens (Pochettino, Cristobal, Arteta), les performances du joueur portugais ne furent pas du même acabit. Dès le mois de mars 2001, un protocole d’accord est signé avec cet attaquant, international espoir, réputé pour sa vitesse (en 1999 et 2000, il fut élu joueur le plus rapide de la Liga !). Formé à Freamunde, Agostinho a débuté sa carrière au Vitoria Guimaraes, puis a rejoint l’Espagne et le Real Madrid B, le FC Séville, Salamanque (où il côtoie un certain Pauleta), Las Palmas et Malaga. C’est dans la cité andalouse qu’il se fait remarquer par Luis Fernandez, qui cherche un successeur à Laurent Robert. Un précontrat est signé, pour mettre un terme aux avances de Bordeaux et l’OM, qui se sont renseignés sur le joueur. Fin août, Agostinho débarque à Paris avec beaucoup d’ambition, mais ses belles phrases ne seront pas suivies d’effets. Dix matches toutes compétitions confondues, un seul but, et Agostinho repart au pays dans la plus grande discrétion. Toujours ambitieux, il tente de se relancer à Moreirense (2002-03), Ejido (D2 espagnole, 2003-04), Falgueiras (D2 Portugaise, 2004-05). Sans succès. En 2005, retour en Superliga portugaise à Rio Ave, modeste équipe du bas de tableau. Rarement titulaire, souvent blessé, il n’a pu empêcher la relégation de son club. En 2007, Agostinho rejoint Valdevez (D2 portugaise) puis échoue en Espagne, au FC Palencia (3ème division espagnole) avant de se retirer des terrains en 2010, à l’âge de 35 ans. De retour au Portugal, Agostinho devient directeur technique dans les équipes de jeunes et renforce l’effectif des vétérans à Paços de Ferreira, la ville où il est né.
