29/03/1972 PSG – Angoulême
PARIS SG – AS ANGOULEME 3-0 (1-0)
mercredi 29 mars 1972
Championnat (29ème)
Lieu du match : Bauer (Saint-Ouen) (4507 spectateurs)
Arbitre : Mr Lefebvre
Composition de l’équipe : Guy Delhumeau, Jean Djorkaeff, Daniel Solas, Roland Mitoraj, Jean-Paul Rostagni, Jean-Louis Leonetti, Sylvain Leandri, Jacques Rémond, Michel Prost, Bernard Guignedoux, Claude Arribas.
Capitaine : Jean Djorkaeff
Entraîneur : Pierre Phelipon
Buts : Claude Arribas (27) Bernard Guignedoux (75) Jacques Rémond (83) pour le PSG
Remplacement : Jean-Louis Brost pour Jean-Louis Leonetti (50)
le programme du match
Victoire impérative pour le PSG à Saint-Ouen devant seulement 4.507 spectateurs. Bras et Hallet sont toujours absents, remplacés par Rémond et Arribas. Paris domine outrageusement le début de la rencontre, se procurant trois occasions de but en seulement cinq minutes. Mais Prost (deux fois) et Léonetti sont maladroits et retardent l’échéance. La récompense survient après une demi-heure de jeu : Prost déborde, son centre est déviée des deux points par le gardien Kouba… et échoue sur la tête d’Arribas qui marque sans opposition (27). Après la pause, Delhumeau reste vigilant sur une tête de Castellan (48) puis Léonetti rejoint à son tour l’infirmerie parisienne sur blessure (entorse à la cheville, 50). Le tournant du match survient lorsque le joueur d’Angoulême, Samuel est expulsé après avoir expédié un coup de pied sur Prost (62). Le PSG pousse pour augmenter son avance, après un bolide de Guignedoux détourné par le gardien (70), le milieu de terrain parisien s’infiltre dans la défense adverse et double la mise (75). En fin de match, Brost centre sur Rémond qui marque un troisième but (83). Phelipon est satisfait mais regrette l’état d’esprit sur le terrain : « Ce match, on devait s’y attendre, a été très dur et violent. J’ai deux nouveaux blessés, Arribas et Léonetti ». Le Président Patrelle est soulagé par ce succès : « Tous les joueurs se sont battus sans faiblir, face à une équipe qui jouait sa saison sur ce match. Une victoire pareille doit libérer l’équipe ».
