27/05/1980 PSG-Lyon
PARIS SG – OLYMPIQUE LYONNAIS 2-1 (0-1)
mardi 27 mai 1980
Championnat (38ème)
Lieu du match : Parc des Princes (4520 spectateurs)
Arbitre : Robert Wurtz
Composition de l’équipe : Dominique Baratelli, Jean-Marc Pilorget, Eric Renaut, Thierry Morin, Jean-Noël Huck, Jean-Claude Lemoult, Dominique Bathenay, Joao Alves, Luis Fernandez, Bernard Bureau, Mustapha Dahleb.
Capitaine : Dominique Bathenay
Entraîneur : Georges Peyroche
Buts : Bernard Bureau (65) Bernard Bureau (90) pour PSG, Jean-Claude Lemoult (33 csc) pour Lyon
Remplacements : Jean-François Beltramini pour Mustapha Dahleb (68), Antoine Garceran pour Joao Alves (84)
Abel n’est pas là mais Bureau, Alves et Dahleb, absents à Metz, sont de retour. Seulement 4.520 spectateurs sont présents au Parc des Princes pour l’une des plus petites affluences dans l’histoire du club. Le PSG veut terminer la saison sur un succès (après sept matches sans victoire) face à des Lyonnais dans l’obligation de faire un résultat pour espérer le maintien en première division. Bathenay (3) puis Pilorget (5) confirment la motivation du PSG avant une domination lyonnaise : une tête de Chiesa échoue sur la transversale (21) puis le petit meneur de jeu récidive mais sa tentative passe au ras du poteau (23). Les visiteurs ouvrent logiquement le score sur une frappe de Chiesa détournée malencontreusement par Lemoult qui marque contre son camp (33). En seconde période, le public siffle, mécontent par la qualité du spectacle. La réaction des Parisiens ne se fait pas attendre : Bureau reprend un coup-franc d’Alves et égalise sur une superbe reprise de volée (65). Après un sauvetage de Renaut sur une tentative de la tête d’Olio (76), l’attaquant parisien Bureau va mettre fin aux espoirs lyonnais en reprenant un centre en retrait de Beltramini dans la dernière minute du match (89è. Les spectateurs quittent le Parc des Princes sur ce succès inespéré et Peyroche est soulagé : « Heureusement que nous avons fini par gagner ! Car après le match que nous avons fait, le doute aurait pu s’insinuer dans l’esprit des gens. »