20/09/1975 PSG-Marseille

PSG_1972

PARIS SG – OLYMPIQUE MARSEILLE 2-3 (1-1)

om 75

le programme du match

samedi 20 septembre 1975

Championnat (7ème)

Lieu du match : Parc des Princes (38210 spectateurs)

Arbitre : Achille Verbecke

Composition de l’équipe : Ilija Pantelic, Dominique Lokoli, Jacky Novi, Humberto, Denis Bauda, Dominique Berthaud, Francis Piasecki, Jean-Pierre Dogliani, Jean-Pierre Tokoto, François M’Pelé, Mustapha Dahleb.
Capitaine : Jean-Pierre Dogliani
Entraîneur : Just Fontaine

Buts : Jean-Pierre Dogliani (29) Louis Floch (88) pour le PSG, François Bracci (37) Albert Emon (70) Hector Yazalde (72) pour Marseille

Remplacement : Louis Floch pour Dominique Berthaud (81)

Duel de la tête entre Trésor et Piasecki

Duel de la tête entre Trésor et Piasecki

Le Parc est plein (40.000 spectateurs) pour ce nouvel affrontement au sommet entre Parisiens et Marseillais. Paris est dominateur en début de rencontre, Berthaud, seul face au gardien marseillais Migeon, frappe à côté (3), et Dahleb, à l’issue d’une belle action personnelle, rate de peu le cadre (14). Il n’y a qu’une équipe sur la pelouse : Berthaud frappe sur la transversale (17). Paris ouvre enfin le score sur un centre d’Humberto repris victorieusement de volée par Dogliani (29). Le PSG pourrait mener largement au score mais contre toute attente, Marseille égalise juste avant la pause sur une frappe de Bracci (37). Dès la reprise, Tokoto frappe sur… les deux poteaux sur la même action (48), puis rate une action facile face au but marseillais (51). Piasecki n’est pas plus heureux : son tir tutoie le montant (57). Sur une reprise de volée de Dahleb, c’est au tour de Charrier de réussir une parade extraordinaire (64). Abattus par la malchance et la maladresse, les parisiens encaissent deux buts en deux minutes (Emon, 70 et Yazaldé 72). Berthaud est remplacé par Floch (81), l’attaquant parisien réduit le score après un bon mouvement de Piasecki et Tokoto puis une frappe entre les jambes du gardien (88), mais c’est trop tard. Paris est vaincu au terme d’une rencontre largement dominée par les protégés de Fontaine. L’entraîneur parisien est furieux : « Quel gâchis ! Avec un minimum de précision, nous devions nous imposer avec trois buts d’écart. C’est impensable que l’on ne parvienne pas à mieux cadrer nos tirs alors que nous réussissons le plus difficile qui consiste à mettre l’un de nous en bonne position. »