17/02/1982 Sochaux-PSG

PSG 1972

FC SOCHAUX – PSG 2-1 (0-0)

le onze parisien à Sochaux. Debout : Baratelli, Pilorget, Morin, Fernandez, Domenech. Assis : Toko, Lemoult, Sanchez, Boubacar, Surjak

le onze parisien à Sochaux. Debout : Baratelli, Pilorget, Morin, Fernandez, Domenech. Assis : Toko, Lemoult, Sanchez, Boubacar, Surjak

mercredi 17 février 1982
Championnat (24ème)
Lieu du match : Auguste Bonal (Sochaux) (6500 spectateurs)
Arbitre : Georges Konrath

Composition du PSG : Dominique Baratelli, Jean-Marc Pilorget, Thierry Morin, Dominique Bathenay, Raymond Domenech, Jean-Claude Lemoult, Luis Fernandez, Ivica Surjak, Daniel Sanchez, Nambatingué Toko, Sarr Boubacar
Capitaine : Dominique Bathenay
Entraîneur : Georges Peyroche

Buts : Sarr Boubacar (53) pour le PSG, Bernard Genghini (83) Jacky Colin (87) pour Sochaux

Toko maladroit face au but sochalien

Toko maladroit face au but sochalien

Paris joue dans le Doubs son match reporté du 23 janvier, car la pelouse était impraticable. Un duel entre potentiels européens : si le PSG s’impose, il dépossède Sochaux, quatrième du championnat. Un défi compliqué pour les Parisiens privés de Rocheteau, Col, Dahleb et N’Gom, victimes de la grippe. Pilorget (après trois mois d’absence) et Sanchez sont de retour. Le PSG est solide en première période : une petite occasion pour Revelli (37) réveille le Stade Bonal qui aurait pu voir Paris prendre l’avantage sur des essais de Surjak (15, 21, 35, 41) et Boubacar (35). C’est donc le plus logiquement du monde que le PSG ouvre le score sur un centre Surjak repris de la tête par Boubacar (53).

le tournant du match : le penalty raté par Bathenay

le tournant du match : le penalty raté par Bathenay

Les Parisiens dominent et semblent se diriger vers un succès logique quand Djaadaoui fauche Sanchez dans la surface de réparation. Le spécialiste maison Dominique Bathenay, qui a déjà inscrit six buts sur penalty, s’avance mais rate sa frappe facilement capté par Rust (82). C’est le tournant du match : sur la relance, Fernandez cafouille un ballon et provoque un coup-franc frappé par Zimako vers Genghini qi égalise de la tête (83). Paris va boire le calice jusqu’à la lie : sur une nouvelle erreur parisienne après un ballon mal négocié par Domenech, le Sochalien Colin, entré en jeu 25 minutes plus tôt, frappe sans trop réfléchir et le ballon va se figer sous la transversale du malheureux Baratelli (87).

Ruty victorieux face à Boubacar et Toko

Ruty victorieux face à Boubacar et Toko

Le PSG a dominé 82 minutes et s’incline finalement une défaite amère et imméritée. Peyroche est abattu : « Que vous dire ? Nous avons monopolisé le ballon pendant 88 minutes et sur les deux fois où il nous échappe, Sochaux marque deux buts. Nous venons de réussir notre meilleur match de la saison et nous sommes vaincus. C’est terrible ! ». Un spectateur sochalien n’a pas supporté le retour incroyable de son équipe, il est décédé d’une crise cardiaque après le second but de son équipe…