un an après sa signature à Paris : le bilan – presque – parfait de Laurent Blanc au PSG
25 juin 2013 : Laurent Blanc est le nouvel entraîneur du PSG
Il y a un an jour pour jour, Laurent Blanc devenait officiellement l’entraîneur du PSG. Le scepticisme – c’est un euphémisme – était alors de mise sur les capacités du « Président » à gérer la succession de Carlo Ancelotti et les stars parisiennes.
Le lendemain de cette nomination, le quotidien L’Equipe titrait : « Et maintenant, courage ! » en énumérant les 10 défis du nouvel entraîneur du PSG :
1. Durer plus d’une saison : avec trois trophées dans la musette (championnat de France, Coupe de la Ligue, Trophée des champions), le bilan de Blanc parle de lui même… Des trophées remportés avec la manière (nombre de points battus, record de buts inscrits en une saison).
25 juin 2013 : bienvenue à Paris !
2. Gérer sa relation avec le Qatar : le Président Nasser al-Khelaifi a déclaré en fin de saison que la nomination de Laurent Blanc était sa meilleure décision depuis son arrivée au club. Plus fort encore que les signatures d’Ibrahimovic, Thiago Silva ou Cavani ! Blanc est désormais incontournable au Camp des Loges comme au Qatar…
3. Assumer l’environnement propre au PSG : sa communication sans le moindre faux-pas depuis un an est une réussite : la presse, pourtant sévère avec le PSG, n’aura remis en cause les capacités de Laurent Blanc que quelques jours après l’élimination en Ligue des champions face à Chelsea. Une remise en question finalement sans conséquence après le triplé du PSG de cette saison.
Blanc voulait Cabaye… Mission accomplie
4. Réussir à peser sur le recrutement : Laurent Blanc voulait Yohan Cabaye, et le joueur a été recruté lors du mercato hivernal. Le départ de Leonardo a donné les pleins pouvoirs à l’entraîneur du PSG, qui devra confirmer cet été…
5. Asseoir son identité : Laurent Blanc avait précisé qu’il souhaitait que ses joueurs parlent français dans les vestiaires, et le pari est finalement gagné. Les joueurs cadres ont fait les efforts pour apprendre la langue de notre pays, et aucune fausse note n’est venue remettre en cause l’autorité de l’entraîneur parisien tout au long de la saison.
6. Imposer un style de jeu et de spectacle : Laurent Blanc a donné un style offensif à Paris, qui aura seulement souffert de l’absence de son icône Zlatan Ibrahimovic lors de sa blessure. Plus fort encore : Paris a battu de nombreux records offensifs, mais aussi défensifs ! Du jamais vu au PSG.
Blanc, battu par Mourinho
7. Faire mieux qu’Ancelotti en Ligue des champions : c’est le seul bémol à la saison parisienne : Blanc a échoué au stade des 1/4 de finale, comme son prédécesseur, alors que le plus dur semblait fait après la victoire à l’aller face à Chelsea (3-1) au Parc des Princes. Le vrai défi de Blanc pour 2014-2015 est là : permettre au PSG d’atteindre le dernier carré en Ligue des champions, 20 ans après l’équipe de Weah et Ginola…
8. Créer un lien entre son staff et les joueurs étrangers : aucune star du PSG n’a remis en cause l’autorité de Laurent Blanc cette saison, malgré le départ controversé de Carlo Ancelotti. Son staff va être à nouveau modifié suite à la signature de Claude Makelele à Bastia, mais l’entraîneur parisien semble avoir toutes les cartes en main pour imposer ses choix aux stars étrangères du club.
9. Casser son image de dilettante : avec pragmatisme et un style qui lui est propre, Laurent Blanc a séduit tous les supporters parisiens. La mini-polémique créait par l’entraîneur de Lorient Christian Gourcuff, qui avait mis en cause le rôle de Blanc à Paris lors des entraînements n’a eu aucune incidence sur la saison du PSG, et semble avoir soudé un peu plus le groupe parisien.
Blanc-Ibra : l’entente cordiale
10. Gérer le cas Ibra : la star suédoise du PSG a réussi l’une des plus belles saisons de sa carrière, devenant même un candidat crédible au Ballon d’Or en 2014. L’épanouissement d’Ibra, c’est la plus belle réussite de Laurent Blanc lors de la saison 2013-2014.
l’article de L’Equipe après la nomination de Laurent Blanc :
