04/05/1982 Bastia-PSG

PSG 1972

SC BASTIA – PSG 3-1 (2-0)

mardi 4 mai 1982
Championnat (37ème)
Lieu du match : Armand Cesari (Bastia) (3500 spectateurs)
Arbitre : Mohamed Benali

Composition du PSG : Dominique Baratelli, Jean-Marc Pilorget, Eric Renaut, Dominique Bathenay, Didier Toffolo, Jean-Claude Lemoult, Sarr Boubacar, Mustapha Dahleb, Nambatingué Toko, Dominique Rocheteau, Daniel Sanchez
Capitaine : Dominique Bathenay
Entraîneur : Georges Peyroche

Buts : Nambatingué Toko (63) pour le PSG, Dominique Bathenay (7 csc) Sarr Boubacar (29 csc) Charles Orlanducci (89 sp) pour Bastia
Avertissement : Didier Toffolo (81)
Remplacement : Michel N’Gom pour Daniel Sanchez (70)

Retour de Dahleb, Rocheteau et Sanchez. Fernandez et Surjak, suspendus, sont absents. Pilorget remplace Morin au poste de stoppeur, Paris n’a plus qu’un maigre espoir de se qualifier pour la Coupe UEFA et Bastia doit s’imposer pour assurer son maintien. Le PSG débute très mal : sur une action menée par Papi, Bathenay marque malencontreusement contre son camp (7). Toko a la balle d’égalisation sur un service de Boubacar, mais le gardien Hiard s’interpose avec brio (20). Paris reprend des couleurs mais un nouveau coup du sort va assommer le PSG : Marcialis se dirige vers les buts, Boubacar veut s’interposer mais marque lui aussi contre son camp, d’un pointu maladroit (29). Papi va quitter la pelouse sur blessure suite à un choc avec Lemoult, c’est le dernier match de l’icône du football corse (42). Bastia pousse pour aggraver la marque, sur une frappe d’Orlanducci monté aux avant-postes (60) mais c’est le PSG qui réduit le score grâce à Toko sur une passe de Dahleb (63) Les Corses vont finalement avoir le dernier mot sur un penalty transformé par Orlanducci dans la dernière minute du match, suite à une faute de Baratelli sur Cazes (89). Défaite logique des Parisiens et colère de Peyroche : « en première période, nous avons offert la victoire à notre adversaire, avec les deux buts que nous avons marqué contre notre camp. Dès lors, la physionomie de la rencontre était totalement faussée ».