rétro Euro pour le PSG : acte 1, 1984

les Bleus, champions d'Europe en 1984

les Bleus, champions d’Europe en 1984

J-2 avant le début du championnat d’Europe !

Paris Canal-historique vous fait  revivre les grandes compétitions et le parcours des joueurs du PSG.

1ere étape, le championnat d’Europe organisé par la France en 1984.

Euro 84

le logo de l’Euro 84 en France

 

 

 

Trois Parisiens participent à cette phase finale en France : le milieu de terrain Luis Fernandez et l’attaquant Dominique Rocheteau, ainsi que le le Yougoslave Safet Susic.

Luis Fernandez en action

Luis Fernandez en action

Luis Fernandez (5 matches, 1 but) : depuis 18 mois, il est l’un des piliers de l’équipe de France et participe activement au succès des Bleus, dépannant même au poste d’arrière droit face à la Yougoslavie de Safet Susic. Un immense bonheur pour l’enfant des Minguettes : « C’est une grande fierté personnelle ! Cela m’a donné davantage de maturité, de confiance en moi ».

Rocheteau face à la Yougoslavie

Rocheteau face à la Yougoslavie

 

Dominique Rocheteau (2 matches) : l’attaquant parisien traverse la compétition sans jamais s’imposer, ne participant qu’à deux bouts de rencontre, dont 45 minutes face à la Yougoslavie. Une déception pour l’ancien « Ange Vert » : « C’est une période qui ne m’a rien apportée, j’ai joué une mi-temps et c’est tout ! Je sortais d’une mauvaise saison et on ne m’a pas fait vraiment confiance. Je n’ai rien d’autre à ajouter… »

Safet Susic face aux Bleus

Safet Susic face aux Bleus

Safet Susic (3 matches, 0 but) : 3 matches et trois défaites pour le joueur yougoslave, qui avait pourtant terminé meilleur buteur des éliminatoires avec 5 buts. Une défaite face à la Belgique (0-2), une humiliation contre le Danemark (0-5) avant un dernier échec face la France (2-3), difficile de faire pire pour une jeune équipe, dont Susic était le seul joueur portant les couleurs d’une équipe étrangère. Malgré la déception, il se veut optimiste pour l’avenir : « la Yougoslavie que vous avez vue est jeune, il faut la laisser mûrir, travailler, s’endurcir. On a trop tendance à vouloir bruler les étapes, à vouloir avoir tout et tout de suite ».