27/09/1977 Canada-PSG
CANADA – PARIS SG 3-2 (2-0)
mardi 27 septembre 1977
Match amical
Lieu du match : Stade Olympique (Montréal) (18656 spectateurs)
Arbitre : inconnu
Composition de l’équipe : Daniel Bernard, Jean-Marc Pilorget, Thierry Morin, Ramon Heredia, Dominique Lokoli, François Brisson, Eric Renaut, François M’Pelé, Philippe Redon, Carlos Bianchi, Mustapha Dahleb. Capitaine : Mustapha Dahleb
Capitaine : Mustapha Dahleb
Entraîneur : Jean-Michel Larqué
Buts : Eric Renaut (65) Carlos Bianchi (77) pour PSG, Ike MacKay, Bob Lenarduzzi (44), Ike MacKay (58) pour le Canada
Remplacement : Jean-Pierre Adams pour Jean-Marc Pilorget (45)
Le PSG, fatigué par son voyage et le décalage horaire, rate son début de match sur le gazon synthétique de Montréal. Avant l’heure de jeu le score est de 3-0 pour les Canadiens : Mac Kay a ouvert le score sur un corner mal renvoyé par la défense parisienne, puis Lenarduzzi a doublé la mise avant la pause sur un centre de Wilson (44). L’entrée en jeu d’Adams n’a pas changé la donne : sur une nouvelle bévue défensive, Mac Kay devance Morin et inscrit le troisième but des Canadiens. Le sursaut d’honneur du PSG survient alors, Renaut réduit le score de volée, après un coup-franc d’Heredia et une belle remise signée Carlos Bianchi (65). Le passeur argentin se transforme en buteur sur une longue ouverture de Lokoli (77) mais le PSG s’incline logiquement sur le score flatteur de 3-2. Larqué explique la contre-performance des siens : « Nous n’avons pas très bien rempli notre contrat puisque nous avons perdu. Pour le spectacle, la surface synthétique aide un peu, mais si le jeu y gagne en rapidité, c’est au détriment de la technique. Pelé, quand il a joué son premier match au Cosmos New York, ce n’était pas le Pelé que l’on connaissait. D’ailleurs, il n’a rien fait de bon pendant un an, lui aussi, surs des surfaces synthétiques aux Etats-Unis. Pour notre part, notre esprit est tendu vers le championnat et le match contre Nice, un vrai tournant pour notre saison ». Des déclarations peu appréciées par la presse canadienne, qui ont alors considéré les Parisiens comme une équipe de mauvais perdants…