mercato d’hiver : beaucoup de flops et quelques tops…

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Souza et Everton : le pire du mercato d’hiver pour le PSG…

Alors que le mercato d’hiver va bientôt s’achever et que la prochaine arrivée de Yohan Cabaye semble se concrétiser, nous vous présentons un petit historique de ce mercato d’hiver qui n’a pas toujours, c’est un euphémisme, porté chance au PSG. 31 joueurs engagés, et beaucoup plus de déception que de joie du côté du Camp des Loges…

Retour donc sur ce mercato d’hiver depuis ses débuts en 1997, et ses quelques acquisitions inoubliables, avec en « tête de gondole » l’incroyable fiasco du tandem brésilien Everton-Souza… Sans oublier les arrivées de Thiago Motta, Alex et Maxwell, désormais indispensables à Paris.

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Cyril Pouget, première recrue du mercato d’hiver

1997, Cyril Pouget (Servette Genève, Suisse) : flop

L’ancien attaquant du FC Metz et de l’équipe de France est venu au PSG pour relancer sa carrière après six mois au Servette Genève, en Suisse. Prêté pour six mois, il ne joue que 23 matches – dont la plupart comme remplaçant et inscrit 4 buts avant de quitter Paris pour Le Havre.

1998, Didier Martel (Châteauroux) : flop

C’est Michel Denisot, dirigeant de Châteauroux, qui a poussé pour l’arrivée de cet attaquant de complément. Emporté par la crise à Paris, il ne joue que 5 matches et ne survit pas à l’arrivée de Charles Bietry. Martel part alors aux pays-Bas où il réussit une carrière exemplaire, à Utrecht puis au Vitesse Arnhem.

1999, Helder (Boavista, Portugal) : flop

C’est Artur Jorge, de retour à Paris, qui engage cet espoir portugais qui portait les couleurs de Boavista. Dès son arrivée à Paris, il se blesse au genou et ne joue que 7 matches avant de partir en Espagne, au Rayo Vallecano.

1999, Bruno Rodriguez (Metz) : flop

Le PSG en manque de personnalité engage ce puissant attaquant, qui s’est fait un nom à Metz. Si il inscrit un but décisif en L1 face à Marseille (2-1, le 04/05/1999), il finit par s’agacer face à ses dirigeants qui lui refusent une augmentation de salaire. L’arrivée du Brésilien Christian est un nouvel affront, et il part pour l’Angleterre et le modeste club de Bradford avec 20 matches et 6 buts au compteur…

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Madar – Rodriguez, un duo décevant…

1999, Mickaël Madar (Everton, Angleterre) : top

Fan du PSG, Madar réalise son rêve en signant au PSG à l’âge de 30 ans, aprrès avoir percé à Cannes, puis confirmé à Monaco, La Corogne en Espagne et Everton en Angleterre. Son parcours parisien est compliqué : 6 premiers mois réussis, un statut de remplaçant après l’arrivée du Brésilien Christian. En juin 2000, son contrat n’est pas renouvelé et il quitte le PSG sur un bilan correct ( 40 matches pour 14 buts inscrits) avant de revenir à Paris en en janvier 2011 après l’arrivée de son entraîneur fétiche, Luis Fernandez (voir ci dessous).

1999, Xavier Gravelaine (Montpellier) : flop

Après deux séjours ratés au PSG, et alors qu’il joue les premiers rôles à Montpellier, Gravelaine surprend en revenant à Paris sous les ordres d’Artur Joge, un entraîneur qui ne l’avait pas ménagé… Quelques mois plus tard, Jorge est viré et son successeur Philippe Bergeroo ne compte pas sur le pauvre Gravelaine, qui n’aura joué que 11 matches sans le moindre but avant de quitter le club au terme d’un long contentieux avec le clun, direction l’Angleterre et Watford.

2000 : Talal El Karkouri (Raja Casablanca, Maroc, via Servette Genève, Suisse) : flop

Le monde du football a découvert ce défenseur du Raja Casablanca lors de la Coupe du mondes des clubs. Engagé par le Servette de Genève, il se retrouve pourtant au PSG après avoir signé un contrat hors norme d’une durée de… 1 mois ! A l’issue de cette période d’essai et malgré les réticences du Servette, El Karkouri signe pour 4 ans. Sûr de loin, voire arrogant, il devient la tête de turcs des fans parisiens et accepte d’être prêté à L’Aris Salonique (Grèce) puis à Sunderland (Angleterre). Relancé par Vahid Halilhodzic, il quitte Paris en 2004 après 113 matches – et 2 buts – pour le PSG.

Kaba Diawara, un beau flop…

2000, Kaba Diawara (Marseille) : flop

Instable (il aura joué pour 17 clubs en 17 saisons, Diawara après six mois décevants à Arsenal et Marseille (et aucun but marqué !) débarque à Paris alors que Jérôme Leroy rejoint Marseille. Un pari risqué – et raté pour Louis Fernandez : 17 matches, 2 buts, et des nouveaux prêts six mois plus tard pour Blackburn et West Ham.

2001, Mikel Arteta (prêt FC Barcelone, Espagne) : top

C’est la surprise de ce mercato d’hiver, pour un luis Fernandez très actif pour son retour à Paris : le prêt de ce jeune joueur de 18 ans, qui n’a jamais joué en match officiel avec le Barca mais dont la clause de cession de contrat s’élève à plus de 27 millions d’euros ! Le Basque va vite devenir essentiel au PSG, provoquer le départ de Luccin, avant un nouveau prêt pour la saison 2001-2002. Paris souhaite acquérir le jeune prodige… qui s’engage en secret pour l’Ecosse et les Glasgow Rangers et quitte Paris par la petite porte en 2002, après avoir joué 53 matches et inscrit 5 buts.

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Pochettino, futur capitaine du PSG

2001, Mauricio Pochettino (Espanyol Barcelone, Espagne) : top

Luis Fernandez engage le défenseur argentin et ne vas regretter son choix : Pochettino portera même le brassard de capitaine à Paris jusqu’en 2003 et le départ de son mentor. Il quitte alors Paris pour Bordeaux, alors que Pedro Miguel Pauleta débarque dans la Capitale, sans avoir démérité sous le maillot du PSG (95 matches, 6 buts)

2001, Vampeta (Inter Milan, Italie) : flop

Le PSG, qui vient de vendre Dalmat à l’Inter, récupère ce fantasque joueur brésilien, capable du pire comme du meilleur… Si son but contre Auxerre (3-0, le 07/04/2001) est exceptionnel, Paris va voir le pire ! Parti au Brésil après seulement 8 matches,  il ne revient pas en France au début de saison 2001-2002 et reste à Flamengo. L’Inter Milan récupère dans la transaction un certain Adriano, alors que Paris se contente de Reinaldo, prêté dans la foulée à Sao Paulo…

2001, Enrique De Lucas (prêt Espanyol Barcelone, Espagne) : flop

Si Luis Fernandez ne s’est pas trompé en engageant en Espagne Arteta, Pochettino et Heinze, l’arrivée en prêt de De Lucas reste un énorme échec : 5 matches, 0 but en 6 mois pour Paris pour un joueur qui portera les couleurs de Chelsea un an plus tard…

2001, Didier Domi (Newcastle, Angleterre) : flop

C’est le coup de coeur de Luis Fernandez : le retour d’un enfant du PSG, Didier Domi, après un bon parcours à Newcastle sous les ordres de Ruud Gullit. C’est encore un échec : après 41 matches et un petit but, il préfère repartir en Angleterre 18 mois plus tard, à Leeds.

2001, Mickael Madar (libre) : flop

Libre de tout contrat, Madar retrouve le PSG après six mois sans club. Pour un bilan décevant : 6 matches, 3 buts (dont 2 en coupes nationales) et un nouveau départ six mois plus tard…

2002, Fabrice Fiorèse (Guingamp) : top

L’attaquant de Guingamp se montre ferme avec son club de Guingamp, qui accepte à contre coeur son départ pour Paris après 4 ans et demi en Bretagne. Un renfort de choix pour le PSG : Fiorèse s’impose dans la Capitale, malgré une réputation de simulateur lors d’un match contre Bordeaux en décembre 2002. Halilhodzic l’associe à Pedro Pauleta pour une superbe saison en 2003-2004, avant son départ controversé pour l’OM en 2004, après 102 matches et 19 buts inscrits dans la Capitale.

2002, Jérôme Leroy (Marseille) : top

Magique mercato d’hiver ! Un an après son départ pour l’ennemi marseillais, Jérôme Leroy est de retour à Paris. Les supporters parisiens finiront par lui pardonner son périple marseillais après son doublé… à Marseille (3-0, le 09/03/2003), mais le départ de Fernandez et l’arrivée d’Halihodzic provoquera son départ pour Guingamp. Son bilan lors de son second passage au PSG : 71 matches et 8 buts.

2003, Stéphane Pédron (Lens) : flop

En manque de temps de jeu à Lens, Pédron accepte un prêt de 6 mois au PSG pour relancer sa carrière. 17 matches et 2 buts plus tard, il finira par retourner à Lorient, où il avait débuté sa carrière professionnelle…

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Ljuboja, la gloire puis l’oubli au PSG

2004, Danijel Ljuboja (Strasbourg) : top

Passé par Sochaux et Strasbourg, le joueur à la crête blonde vient renforcer le PSG de Vahid Halihodzic et réussit six mois satisfaisants, avec 21 matches et 4 buts inscrits. La suite ne sera pas du même acabit :  blessé puis trop maladroit devant le but, il laisse sa place au Brésilien Reinaldo. Le départ de Coach Vahid et son remplacement par Laurent Fournier ne change rien : il quitte la France en 2005 pour un prêt en Allemagne à Stuttgart, après 58 matches et 8 buts pour le PSG.

2004, Habibou Traoré (prêt Gueugnon) : flop

Lors de sa présentation, son coach Vahid Halilhodzic l’avait titillé pour le numéro de son maillot, le 14 du grand Johan Cruyff… Le pauvre Traoré ne jouera finalement jamais avec l’équipe professionnelle du PSG en match officielle et poursuivra sa carrière à Angers, en Ligue 2.
2005, Sergueï Semak (CSKA Moscou, Russie) : flop

Son triplé avec le CSKA Moscou au Parc des Princes (1-3, le 07/12/2004) avait éliminé le PSG de la Ligue des Champions. impressionné, Halilhodzic souhaite l’engager et Semak rejoint Paris quelques semaines plus tard. Son parcours au PSG – 31 matches et 1 but – sera décevant, même si Guy Lacombe souhaite le conserver au club en janvier 2006, pour un retour au pays, au FC Moscou.

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Gallardo, meilleur à Monaco qu’au PSG…

2007, Marcelo Gallardo (River Plate, Argentine) : flop

Paul Le Guen engage le joueur argentin, ancienne star de Monaco et meneur de jeu « à l’ancienne » pour relancer le PSG, en difficulté en championnat. Mais Gallardo ne trouve jamais sa place dans le onze parisien et quitte le club un an plus tard, sans regret, avec un bilan désastreux : 28 matches, 2 buts pour Paris…

2007, Peguy Luyindula (Levante, Espagne) : top

Ancien buteur de Lyon et de l’OM, Luyindula joue à Levante en Espagne quand le PSG l’engage pour relancer le club. Ses six premiers mois sont bons, et le buteur participe activement au sauvetage du club. Un an plus tard, Le Guen lui confie le rôle de Pedro Pauleta, qui se retrouve sur le banc. Une succession difficile, souvent maladroit, il perd sa place de titulaire avant un sursaut en 2008-2009, avec un retour chez les Bleus. Kombouaré ne compte pas sur lui et il est mis à l’écart du groupe professionnel, jusqu’en mai 2012. Ancelotti lui redonnera le statut de joueur du PSG jusqu’à la fin de l’année 2012 et son départ pour les USA. Son bilan à Paris : 182 matches pour 37 buts inscrits.

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Clément, la bonne pioche

2007, Jéremy Clément (Glasgow Rangers, Ecosse) : top

Après avoir suivi Paul Le Guen en Ecosse aux Glasgow Rangers, Clément rejoint Paul Le Guen à Paris et s’impose dans l’entre-jeu, jusqu’à l’arrivée de Paul Makelele en 2008. Les deux joueurs règnent dans l’entre-jeu du PSG jusqu’au début de la saison 2010-11, où Clément Chantôme le pousse sur le banc. Un an plus tard, il rejoint Saint-Etienne, après 192 matches et 6 buts inscrits.

2008, Everton (Corinthians, Brésil) : flop

« Jean Paul Roubineau » restera comme l’une des plus belles erreurs du casting au PSG… Espoir brésilien, il espère s’imposer à Paris mais ne va connaitre que des déboires lors de son court séjour à Paris (3 matches officiels…). Engagé pour 5 ans, Everton sera prêté  au Brésil, au Japon et en Corée du Sud, avant que Paris ne se débarasse enfin de cet encombrant joueur…

2008, Souza (Sao Paulo, Brésil) : flop

Engagé avec Everton, Souza est déjà plus expérimenté et on espère trouver en lui le successeur de Raï… Révélé à Sao Paulo, il n’aura pas le temps de s’imposer en Europe avant de quitter le PSG six mois plus tard, avec seulement 17 matches sous le maillot parisien…

2012, Maxwell (Barcelone, Espagne) : top

Le latéral brésilien quitte Barcelone et son rôle de doublure pour s’éclater à Paris et devenir indispensable au PSG. Son amitié avec Ibrahimovic a pesé dans le transfert de la star suédoise, et son excellent parcours à Paris lui a ouvert les portes de la sélection brésilienne.

2012, Alex (Chelsea, Angleterre) : top

Chelsea ne veut plus de lui et Alex rejoint au PSG Carlo Ancelotti, qui l’avait entraîné en Angleterre. Il est toujours titulaire en défense centrale, après avoir repoussé la concurrence de Mamadou Sakho et de son jeune compatriote Marquinhos.

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Thiago Motta, la plus belle recrue du mercato hivernal

2012, Thiago Motta (Inter Milan, Italie) : top

Formé à Barcelone, le fragile Thiago Motta né au Brésil et désormais international italien est indispensable au PSG, où il est l’un des cadres du onze parisien. Souvent blessé ses dernières saison, il réussit une première partie de saison remarquable sous les ordres de Laurent Blanc.

2012, Ronan Le Crom (libre) : non noté

Engagé par le PSG au poste de troisième gardien de but, le doyen du club est devenu le plus vieux joueur à porter le maillot du club (38 ans et 10 mois pour sa seule apparition à Paris.

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David Becham, le coup marketting

 

2013, David Beckham (libre) : flop

Le « Spice Boy » s’était fait désiré la saison précédent et accepte une dernière pige à Paris. Si son charisme et sa personnalité ont séduit, son apport au PSG sur les pelouses restera insignifiant.

2013, Lucas Moura (Sao Paulo) : non noté

Difficile de faire un bilan pour le talentueux attaquant brésilien, parfois irrésistible mais souvent maladroit. Sa seconde partie de saison pourrait conditionner sa présence au Mondial, chez lui, au Brésil.