le programme du jour : le 24 avril 1996, Liverpool-PSG

Le PSG dans l'enfer d'Anfield Road...

Le PSG dans l’enfer d’Anfield Road…

Dans « l’enfer » d’Anfield Road, le PSG est dangereux sur une tentative de Patrice Loko qui croise trop sa frappe (2eme). Paris tient le choc pendant dix minutes mais craque sur la première occasion de but anglaise : Stan Collymore, à la lutte avec Bruno Ngotty, remet vers Robbie Fowler qui reprend instantanément et ouvre le score (10eme). Liverpool se rue à l’attaque, le PSG défend héroïquement. Collymore frappe à côté du cadre (25eme) puis se signale par une altercation avec Ngotty, mais Bernard Lama calme les esprits juste avant la pause. Au retour des vestiaires, les Parisiens souffrent : Jimmy Algerino détourne en corner une frappe de Jason McAteer (54eme) puis Lama bloque un coup-franc de Collymore (60eme). Cyril Pouget remplace Loko (57eme) et sert Leonardo qui frappe au dessus du cadre (65eme), Raï tente un lob, sans succès (68eme) : Paris croit tenir sa qualification lorsque Mark Wright marque un second but de la tête (79eme). A partir de cet instant, la pression devient terrible pour le PSG. Ngotty détourne un ballon qui trainait dans la surface de réparation (88eme), le gardien anglais David James monte sur un corner et frappe de la tête au dessus du cadre (89eme) puis Fowler glisse devant Lama (90eme) : Paris pousse un soupir de soulagement au coup de sifflet final. Le PSG ira défier Barcelone pour conserver sa Coupe d’Europe et Ricardo a le sourire : « C’était vraiment très chaud, mais il fallait se battre de cette façon. On savait qu’ils avaient l’avantage dans le jeu aérien, mais on a vraiment fait une performance héroïque. C’est pour cela qu’on est en finale ». Lama rend hommage à ses adversaires : « C’est la plus dur de tous nos matches européens. Des ambiances comme cela, j’en redemande ! »

L'entrée dans l'arène pour le PSG...

L’entrée dans l’arène pour le PSG…

De son côté, Vincent Guérin n’avait pas oublié ce match à Anfield Road : « A Liverpool, l’ambiance a été simplement ahurissante et fabuleuse. Je me souviens que sur le second but signé Wright en fin de rencontre, Raï est à trois mètres de moi. Je tente de lui parler, il ne m’entend pas et ne se retourne même pas… C’est la seule fois de ma vie que j’ai vécu ce genre de situation, impossible de se parler tellement il y avait du bruit dans le stade ! D’ailleurs, à la sortie du match, mes oreilles sifflaient comme si j’avais passé six heures en boite de nuit à côté des enceintes… »

les buts du match :