30/08/1978 Marseille-PSG
OLYMPIQUE MARSEILLE – PARIS SG 4-1 (1-0)
samedi 30 septembre 1978
Championnat (13ème)
Lieu du match : Vélodrome (Marseille) (9295 spectateurs)
Arbitre : Alain Delmer
Composition de l’équipe : Dominique Baratelli, Dominique Lokoli, Jean-Marc Pilorget, Jean-Pierre Adams, Eric Renaut, Thierry Morin, Armando Bianchi, Dominique Bathenay, Jean-Michel Larqué, François M’Pelé, Carlos Bianchi.
Capitaine : Dominique Bathenay
Entraîneur : Pierre Alonzo
Buts : Carlos Bianchi (83) pour le PSG, Anders Linderoth (21) Sarr Boubacar (46) Robert Buigues (56) Hervé Florès (86 sp) pour Marseille
Avertissement : Thierry Morin
Remplacements : Pierre Bajoc pour Thierry Morin (71), Philippe Col pour Armando Bianchi (71)
Le PSG se déplace avec Marseille avec l’espoir de confirmer son léger redressement depuis plusieurs semaines. L’OM a raté son début de championnat est domine des Parisiens fébriles, à l’image de Bathenay et Larqué battus régulièrement dans la conquête du ballon. Baratelli sauve son équipe en de nombreuses occasions et Paris rate le coche lorsque Lokoli gâche l’occasion d’ouvrir le score (20). Marseille, plus réaliste, marque par l’intermédiaire de Linderoth (21) et malgré une dernière occasion de Carlos Bianchi (44), le PSG est logiquement mené au score à la mi-temps. L’espoir parisien s’évanouit au retour des vestiaires sur un but de Boubacar qui profite d’une bévue de Renaut (46).
Buigues alourdit le score (56), Fernandez frappe sur la transversale (72) : les Parisiens lents et empruntés sont totalement dépassés face à des Marseillais déchainés. Plein d’opportunisme, Carlos Bianchi profite d’une erreur défensive pour réduire le score (83) et Adams échoue face à Migeon quelques minutes plus tard (85). Sur le contre, Marseille obtient un penalty transformé par Florès (86). Cruelle désillusion pour Paris, mais Alonzo dédramatise : « Il faut ramener cette défaite à de plus justes proportions. Bien sûr, tout n’est pas encore au point dans l’équipe. Je pense que sur le plan tactique, nous nous cherchons encore et des progrès restent à faire. Mais je ne suis nullement découragé. »