2 février 1980, les deux minutes les plus folles dans l’histoire du PSG ?

Bathenay, un des héros du match à Brest

Bathenay, un des héros du match à Brest

2 février 1980. Le PSG se déplace à Brest, dernier du classement, pour confirmer son succès face au leader du championnat Monaco (2-1) huit jours plus tôt. Méfiance du côté parisien : Brest a fait match nul au Parc des Princes (0-0) en début de championnat et Georges Peyroche est privé de nombreux titulaires blessés : Boubacar, Fernandez, Huck, Armando Bianchi, Pilorget, Garceran.

Une bonne nouvelle : le retour de Mustapha Dahleb, qui ouvre le score (18ème) avant deux nouveaux buts signés Beltramini (23ème) et Cardinet (35ème).

A quelques minutes du repos, Paris va vivre deux minutes de folie, dont le correspondant de « L’Equipe », Michel Le Neel, ne s’en est sans doute jamais remis !!!

le légendaire Mustapha Dahleb

le légendaire Mustapha Dahleb

43ème minute, le PSG bénéficie d’un coup-franc plein axe face au but de Daniel Bernard, ancien gardien de but parisien. Mustapha Dahleb s’empare du ballon et réussit une magnifique frappe du pied droit, direction la lucarne droite ! La joie des Parisiens est de courte durée : l’arbitre refuse le but, il n’avait pas donné l’autorisation de frapper…

Le coup-franc est rejoué, et à la surprise générale c’est Dominique Bathenay qui le frappe, du pied gauche, direction la lucarne gauche ! Les Brestois engagent, dans la continuité de l’action, le PSG contre et Jean-Claude Lemout reprend de volée un centre et frappe sur le poteau gauche. Le ballon revient vers Bathenay qui tire… sur le poteau droit !

Georges Peyroche

Georges Peyroche

L’arbitre siffle alors la pause, plus rien ne sera marqué et le PSG s’impose avec la manière (4-0). Un homme est sous le choc à la fin du match : l’entraîneur du PSG, Georges Peyroche : « Nous avons réussi une superbe première période ; football collectifs, tirs, occasions, buts, tout y était. Les deux dernières minutes précédant la mi-temps ? A titre personnel, je n’avais jamais vu ça !! Elles resteront longtemps gravées dans ma mémoire… »