15/02/1976 PSG-Saint-Etienne
PARIS SG – AS SAINT-ETIENNE 2-1 (1-0)
dimanche 15 février 1976
Championnat (24ème)
Lieu du match : Parc des Princes (43229 spectateurs)
Arbitre : René Vigliani
Composition de l’équipe : Ilija Pantelic, Denis Bauda, Jacky Novi, Humberto, Jean-Marc Pilorget, Jacques Laposte, Lionel Justier, Jean-Pierre Tokoto, Louis Floch, François M’Pelé, Mustapha Dahleb.
Capitaine : Humberto
Entraîneur : Just Fontaine
Buts : Mustapha Dahleb (8) Mustapha Dahleb (69) pour le PSG, Dominique Rocheteau (82) pour Saint-Etienne
Retour d’Humberto contre Saint-Etienne, leader invaincu depuis quatre mois et 14 rencontres… Piasecki (suspendu) est absent, remplacé par Laposte.
Le Parc des Princes est plein (43.229 spectateurs) et Paris prend rapidement les devants. Sur un corner de Floch mal renvoyé par le Stéphanois Larqué, Dahleb surgit et marque au milieu de plusieurs défenseurs (8).
Saint-Etienne prend le jeu à son compte et Paris pratique son arme favorite, la contre-attaque. Hervé Revelli (9), Synaeghel (16) puis Piazza (22) donnent l’impression que les Stéphanois peuvent égaliser mais c’est Paris qui aurait pu inscrire un second but juste avant la pause après une intervention très suspecte de Curkovic face à Dahleb (42).
Le PSG domine en seconde période, Justier (52 et surtout 59, après avoir effacé Bathenay, Lopez puis Piazza, sa frappe est détournée difficilement par Curkovic) puis Pilorget (62) se procurent des occasions nettes. Dahleb réussit le doublé dans des circonstances identiques à son premier but : corner de Floch, mauvais dégagement de Curkovic et but plein d’opportunisme (69).
Les Stéphanois se réveillent trop tardivement, malgré le but de Rocheteau (82) et Paris remporte une victoire de prestige contre la meilleure équipe française de la saison. Le jeune Justier (19 ans), avec le buteur Dahleb, est le héros du match : aidé par ses compères Tokoto et Laposte il a dominé l’entre-jeu malgré la présence coté stéphanois des internationaux Larqué et Bathenay.
Fontaine est satisfait : « Ce soir, c’est la victoire d’une équipe et je n’entends pas dissocier les uns ou les autres. Nous avons joué avec sérieux et sang-froid pendant 90 minutes. L’adversaire était de taille, le résultat est donc à savourer. »