02/04/1982 Nantes-PSG

PSG 1972

FC NANTES – PSG 4-0 (3-0)

le programme du match

le programme du match

vendredi 2 avril 1982
Championnat (33ème)
Lieu du match : Marcel Saupin (Nantes) (13942 spectateurs)
Arbitre : Jacques Ferrary

Composition du PSG : Dominique Baratelli, Didier Toffolo, Thierry Morin, Eric Renaut, Raymond Domenech, Jean-Claude Lemoult, Luis Fernandez, Alain Prefaci, Ivica Surjak, Michel N’Gom, Nambatingué Toko
Capitaine : Dominique Baratelli
Entraîneur : Georges Peyroche

Avertissements : Luis Fernandez (3) Raymond Domenech (47)
Expulsion : Luis Fernandez (61)
Remplacement : Daniel Sanchez pour Nambatingué Toko (61)

Buts : José Touré (18) Oscar Muller (37) José Touré (42) Gilles Rampillon (74 sp) pour Nantes

José Touré, homme du match face au PSG avec deux buts inscrits.

José Touré, homme du match face au PSG avec deux buts inscrits.

C’est un PSG amoindri qui se déplace à Nantes, privé de ses leaders Bathenay, Rocheteau et Dahleb. Les Nantais veulent se venger après la défaite 0-4 à l’aller au Parc des Princes : après une première tentative de Touré contrée par Surjak qui manque de lober Baratelli (14), le Nantais ouvre le score après une belle action collective avec Muller et Bibard (18). Paris a deux opportunités d’égaliser sur une frappe de Domenech (19) puis un coup-franc de Surjak (27) avant un second but nantais, d’une terrible frappe signée Muller (37). Un but qui assomme définitivement le PSG, avec une troisième réalisation pour les Canaris grâce à Touré, suite à un énorme cafouillage devant les buts de Baratelli (42). Le match se muscle après la pause, après un vif échange entre Domenech et Baratelli, Fernandez est expulsé après un second carton jaune, pour avoir régler ses comptes avec Muller (61). A dix, le PSG a l’occasion de sauver l’honneur quand l’arbitre siffle un penalty pour une faute de Bossis sur Surjak. Le Yougoslave veut se faire justice, mais échoue (66). Quelques minutes plus tard, c’est au tour de Nantes de bénéficier d’un penalty, pour une faute de Domenech sur Bibard. Rampillon ne manque pas cette chance d’aggraver le score (74) et malgré un dernier coup-franc de N’Gom en toute fin de match (90), Paris s’incline lourdement à Nantes. Le Président Borelli est furieux du comportement de ses joueurs après la rencontre : « Nous avons été minables, on peut même dire ridicules. J’ai honte ! »