les Parisiens à la Coupe du monde, acte 4 : USA 1994

Rai, un titre au gout amer...

Raï, un titre au gout amer…

Le Mondial au Qatar se rapproche et Paris-canal historique vous fait revivre le parcours des joueurs du PSG lors des phases finales de Coupe du monde. 4ème étape, la Coupe du monde en USA en 1994.

A quelques minutes près lors d’une triste soirée de novembre 1993 au Parc des Princes, le PSG aurait aligné plus de moitié d’une équipe lors de cette compétition aux USA. Mais le Bulgare Emil Kostadinov a mis fin aux espoirs des Parisiens Bernard Lama, Alain Roche, Paul Le Guen, Vincent Guérin, David Ginola, voire Xavier Gravelaine, Jean-Luc Sassus ou Laurent Fournier qui ont tous participé aux matches de qualification.

Striker, la mascotte "made in" USA

Striker, la mascotte « made in » USA

Un seul Parisien participe donc à cette phase finale  : le capitaine du Brésil, Rai. Ricardo aurait dû l’accompagner, mais une blessure l’a mis sur la touche quelques jours avant le début de la compétition. Une Coupe du monde vraiment maudite pour les joueurs du PSG, avec le calvaire vécu par Rai, capitaine au début du Mondial et qui a vécu l’intégralité de la finale sur le banc des remplaçants…

Rai, capitaine abandonné...

Raï, capitaine abandonné…

Rai (5 matches, 1 but) : tout avait bien commencé pour le capitaine du Brésil, buteur sur penalty lors du premier match contre la Russie (2-0). Puis Raï est redevenu ce joueur lent et décevant que les supporters du PSG avaient sifflé lors de sa première saison à Paris. Alors, Rai a perdu sa place de titulaire – et le brassard de capitaine au profit de Dunga. Très digne, il n’est même pas entré en jeu lors de la finale remportée aux tirs aux buts contre l’Italie (0-0, 3-2 t.a.b.) le 17 juillet 1994. Malgré ces déboires, Rai savoure ce titre : « Je suis champion du monde, j’étais dans le groupe, j’ai aidé le groupe. La Coupe du monde, ce n’est pas qu’un mois de compétition. J’étais le capitaine et j’ai participé pendant trois ans à la préparation. J’ai joué les trois premiers matches aux USA, des bons matches pour les deux premiers. Le troisième, c’est toute l’équipe qui est passée à côté… Mais cela restera un bon souvenir, il y a des moments où cela ne dépend plus de moi. Je ne suis pas en mesure de réclamer qui que ce soit, et je n’ai pas à me plaindre avec tout ce que j’ai connu. »

Ricardo, le malheureux...

Ricardo, le malheureux…

Ricardo (0 match) :  cinq jours avant le premier match du Brésil, Ricardo se blesse et souffre d’un claquage profond à la cuisse. Le défenseur du PSG doit déclare forfait, la mort dans l’âme… : « au début, juste après ma blessure, ça a été très dur. Et puis, petit à petit, je suis devenu un supporter brésilien comme les autres. Mais j’ai préféré regarder les matches chez moi, les rues étaient trop dangereuses ! Le soir de la finale, j’étais tranquillement en famille et des supporters sont arrivés devant chez moi. Alors on a bu une petite coupe de champagne ! C’était très sympa, une petite fête différente… »