le programme du jour, Racing Matra-PSG, le 14 mars 1987
Luis Fernandez, cöté Racing !
Aucune victoire depuis le début de l’année 1987, une défaite cinglante au Parc des princes face à Nice (0-3, le 28/02/1987) : Gérard Houiller a décidé de frapper fort pour sauver la fin de la saison. Exit le capitaine Jean-Marc Pilorget, écarté du groupe en compagnie de Claude Lowitz, Alain Polaniok, Pierre Vermeulen et Dominique Rocheteau. Philippe Jeannol (blessure) et Jules Bocandé (sur le banc des remplaçants) sont en sursis. Pour les remplacer, l’entraîneur parisien a fait appel aux jeunes Thierry Rabat et Liazid Sandjak (20 ans).
La tribune Boulogne en feu, à une époque où les fumigènes étaient tolérés…
Fabrice Poullain recule en défense centrale et Joël Bats récupère le brassard de capitaine. 40.000 curieux sont présents au Parc des Princes, et le Racing Paris Matra et ses stars, pourtant mal classé en championnat, part favori. Surprise dès le coup-d’envoi, le PSG emmené par un Safet Susic déchaîné domine la rencontre. Après une tentative de Bernard Bureau – formé au PSG – qui frôle la transversale (21eme), une frappe lointaine signée Eric Martin pour le PSG effleure le poteau du gardien du Racing, Dominique Leclercq (22eme).
Pierre Littbarski, pris en tenaille par la jeune garde du PSG : Liazid Sandjak et Thierry Rabat
Avant la pause, une nouvelle offensive du PSG puis un centre de Susic pour Sandjak (41eme) confirme la tendance du match : le PSG mène… aux points. Cette domination débouche enfin sur un but logique mais curieux : un tir d’Oumar Sène est détourné dans ses propres filets par l’ancien capitaine du PSG, le malheureux Luis Fernandez (59eme). Susic est tout prêt de doubler la mise lorsqu’il dribble toute la défense du Racing mais sa frappe échoue sur le petit filet (65eme). Les Racingmen, bien discrets jusque là vont réagir en fin de rencontre : Bats sauve les siens sur une frappe contrée par Poullain (73eme) puis en détournant un coup-franc de Enzo Francescoli qui prenait la direction de la lucarne (78eme).
Le dernier mot à Safet Susic devant Ali Ben Mabrouk
Le PSG renoue logiquement avec le succès au grand soulagement de Gérard Houllier : « On a dit que je tentais un coup de poker, mais j’ai seulement choisi mes joueurs après une longue réflexion. Nous avons retrouvé le goût de la victoire, c’est bien mais nous devons aller encore beaucoup plus loin. Il faut être exigeant ». Une belle soirée pour le PSG… Merci Luis !
