le programme du jour : 15 mai 1982, PSG-Saint-Etienne
150.000 demandes de place et seulement 46.160 privilégiés assistent à cette finale de la Coupe de France entre le PSG et Saint-Etienne. Georges Peyroche confirme les onze titulaires vainqueurs de Tours en demi-finale à l’issue de la séance des tirs aux buts. Au début du match, Paris domine la rencontre, une frappe de Dominique Rocheteau est détournée par le gardien stéphanois Jean Castaneda (6eme), puis sur un coup-franc indirect d’Ivica Surjak, le Yougoslave frappe et marque mais le but est logiquement refusé, le ballon n’ayant été touché par aucun joueur (19eme).
Après la pause, le PSG ouvre logiquement le score. Sur un centre de Surjak, Toko reprend le ballon et marque d’une frappe à bout-portant (58eme). Saint-Etienne réagit, domine et égalise par l’intermédiaire de Michel Platini, qui joue son dernier match en France avant son départ à la Juventus Turin (76eme). Une prolongation sera indispensable pour départager les deux équipes. Platini marque un second but (99eme) et donne un avantage semble-t-il définitif aux Verts. Il reste quelques secondes à jouer lorsque Surjak déborde une dernière fois, centre pour Rocheteau qui reprend de volée et ne rate pas l’occasion d’égaliser (119eme).
Francis Borelli entre sur le terrain et embrasse la pelouse, les supporters envahissent le terrain : c’est la folie au Parc des Princes ! Après trente minutes d’interruption, les joueurs quittent les vestiaires et reviennent sur le pré pour disputer la séance fatale des tirs aux buts. A ce jeu, Paris est le plus fort : Dominique Baratelli stoppe la tentative de Christian Lopez et Pilorget finit le travail. Le PSG remporte son premier trophée national et se qualifie pour la Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupe. La dernière victoire d’une équipe parisienne en Coupe de France remontait au 8 mai 1949 ! (victoire du Racing Paris face à Lille 5-2 en finale).
Le PSG devient le 24eme club français qualifié pour une coupe européenne. Peyroche est heu-reux ! : « J’ai suivi la série des tirs aux buts allongé sur l’herbe, puis j’ai fermé les yeux. Je me suis éloigné quand Pilorget s’est élancé, c’était trop difficile pour moi ». Francis Borelli est au bord des larmes : « Le but de Rocheteau, c’est le moment le plus intense de ma vie ! »
les résumés du match :










J’y étais, ENORME souvenir, le virage auteuil en rouge et bleu, le reste du Parc en vert. Cette coupe c’est celle de Dominique Baratelli, le roi des pénalties.