le programme du jour : 12 Mars 1980, PSG – Saint-Etienne

Joao Alves à la une du "classique" des années 80 face à Saint-Etienne

Joao Alves à la une du « classique » des années 80 face à Saint-Etienne

46.305 spectateurs sont présents (nota : la 4eme plus belle affluence au Parc en championnat pour le PSG) pour ce match sommet contre les Stéphanois. Les joueurs parisiens confirment leurs mauvaises habitudes en ce début d’année 1980 et débutent très mal : le futur buteur parisien Dominique Rocheteau ouvre le score suite à un débordement et un centre du jeune espoir des Verts, Laurent Roussey (5eme).

Le but de Rocheteau... pour les Verts

Le but de Rocheteau… pour les Verts

Après cette entame laborieuse et malheureuse, le PSG réagit : le meneur de jeu portugais Joao Alves frappe de peu à côté du cadre (31eme) puis Jean-Claude Lemoult centre vers Jean-François Beltramini qui rate malheureusement sa reprise face au gardien Ivan Curkovic (32eme). Le PSG semble en mesure de revenir au score mais ce sont les Stéphanois, contre le cours du jeu, qui prennent le large sur une tête plongeante de Jean-Marie Elie (38eme).

Mustapha Dahleb en action face aux Verts

Mustapha Dahleb en action face aux Verts

Saint-Etienne mène 2-0 à la mi-temps et semble se diriger vers un succès facile, mais les Parisiens ont du coeur : Beltramini rate l’occasion de réduire le score sur un service d’Huck (48eme) puis Mustapha Dahleb reprend une frappe de Beltramini repoussée par Curkovic et réduit logiquement le score (61eme). Le PSG poursuit sur sa lancée, le jeune Philippe Col inquiète Curkovic sur une frappe puissante (70eme). Ce n’est que partie remise : sur un centre de Huck mal dégagé par les défenseurs stéphanois, Eric Renaut frappe en force et égalise (76eme).

Dominique Bathenay plus fort que Laurent Roussey

Dominique Bathenay plus fort que Laurent Roussey

Le PSG revient de loin et provoque l’enthousiasme de son entraîneur, Georges Peyroche : « Ce que les joueurs ont fait ce soir est vraiment formidable : être menés 2-0 face à Saint-Etienne et revenir au score, c’est extraordinaire ! Décidément, c’est terrible la fragilité morale d’une équipe de football : être capable de se transformer de telle façon entre deux mi-temps. Je savais qu’on avait le potentiel physique et technique pour obtenir un bon résultat. »