le programme du jour : 11 mai 1996, Bordeaux-PSG
Après la fête et la victoire à Bruxelles en finale de la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe (1-0, face au Rapid Vienne), retour au championnat pour le PSG. Les joueurs bordelais accueillent chaleureusement les Parisiens, avec une haie d’honneur remarquée et appréciée. L’enjeu du match est important : le PSG garde une toute petite chance de rattraper Auxerre pour le titre de champion et Bordeaux, qui va disputer la finale de la Coupe UEFA face au Bayern de Munich, ne doit pas perdre pour conserver sa place en première division. José Cobos, Oumar Dieng, Francis Llacer et Pascal Nouma sont titulaires ; Daniel Bravo, Patrice Loko et Julio Cesar Dely Valdes prennent place sur le banc des remplaçants. Les Girondins sont dominateurs au début de la rencontre, Bernard Lama sort le grand jeu pour détourner un coup-franc de Richard Witschge (3eme) puis Stéphane Bancarel (6eme), Zinedine Zidane (7eme) et Christophe Dugarry (12eme) se montrent à leur tour menaçants.
Le PSG montre le bout du nez sur une action de Pascal Nouma contrée au dernier moment par le gardien bordelais Gaëtan Huard (18eme) puis Paris trouve l’ouverture juste avant la pause. Youri Djorkaeff tente une première fois sa chance mais se fait contrer. Il récupère le ballon et dans un angle impossible, ouvre le score (42eme). Nouma a l’occasion de donner un avantage décisif après la pause mais il gâche cette opportunité (52eme). Le Bordelais Bancarel est plus réaliste : il égalise de la tête sur un corner de Zidane (57eme) puis récidive du pied sur un nouveau centre de Zidane (61eme). Bravo, qui dispute son 450ème match en championnat, Loko et Dely Valdes entrent en jeu (59eme) et Paris va trouver la récompense de ses efforts en fin de rencontre. Sur un ballon mal repoussé par la défense bordelaise, Dieng réussit une superbe frappe de vingt cinq mètres qui va mourir dans la lucarne d’Huard, impuissant (90eme). Le PSG ne sera pas champion après le succès d’Auxerre mais préserve sa seconde place. Luis Fernandez n’est pas trop déçu : « J’ai beaucoup aimé la performance de mes joueurs face aux girondins, qui jouaient quand même leur place en D.1. Et pourtant les jambes étaient lourdes ! »
les buts parisiens :








En l’occurrence, Auxerre avait réalisé un « simple » match nul à Guingamp (1-1) qui lui maintenait ses quatre points d’avance pour un des plus faibles totaux d’un champion (72 points, 10 défaites !).