Paris.canal-historiquele match du jour, 10 décembre 1997 : PSG-Besiktas, à qui gagne... perd

le match du jour, 10 décembre 1997 : PSG-Besiktas, à qui gagne… perd

Malgré Simone, fin de parcours pour le PSG en Ligue des champions

Le PSG n’a plus son destin entre les mains avant d’affronter le Besiktas Istanbul au Parc des Princes en Ligue des champions : il faut l’emporter, si possible en soignant la différence de but afin de terminer meilleur second pour pousuivre l’aventure européeenne. Un défi difficile et symbolique pour Paris qui reste sur une série de cinq demi-finales consécutives en coupes d’Europe, record du vieux continent.

Après avoir perdu lourdement à l’exterieur au Besiktas (1-3 le 01/10/1997) et surtout au Bayern Munich (1-5 le 22/10/1997) la tâche semble ardue, mais pas impossible, même si Paris doit composer avec les absences d’Algerino, Roche, N’Gotty, Guérin ou encore Fournier, et une défense où le jeune Fabrice Kelban va débuter pour son premier professionnel avec Paris.

Ricardo aligne le duo Maurice-Simone, de retour de blessure bien soutenu par Capitaine Raï.

Dès le début du match, Paris se jette à l’attaque et se voit rapidement payé par Franck Gava, qui ouvre la marque sur une frappe contrée (23) et qualifie alors virtuellement le PSG. C’est sans compter sur Mehmet Özdilek qui égalise d’une subtile balle piquée (37) et remet les Parisiens dans le doute.

Llacer, présent face aux Turcs au Parc des Princes

Cette soirée à suspense se poursuit en seconde période, avec le but de Marco Simone qui redonne l’avantage à Paris d’une superbe frappe poteau rentrant en lucarne des 16 mètres (58). Après ce second but, Ricardo préfère solidifier son bloc défensif et assurer la victoire en faisant entrer Edouard Cissé à la place du transparent Edmilson (69).

Tous les supporters ont la tête à Turin ou la Juventus, l’un des prétendants les plus sérieux pour la seconde place qualificative, prend l’avantage par Inzaghi, un but assassin qui élimine le PSG à six minutes du coup de sifflet final. Malgré le succès face aux Turcs, le parcours européen s’arrête pour les joueurs de Ricardo, forcément abattu : « Ce soir, on jouait pour se qualifier. Fatalement, je suis déçu. Je veux toutefois féliciter mes joueurs, car malgré tous les changements dans l’équipe, nous avons réussi un grand match. Nous l’avons gagné, mais ce n’est pas suffisant à l’arrivée. Ce qui fait mal, c’est que c’est la première fois depuis six saisons qu’on ne va pas être présents sur le plan européen au printemps ». Des Parisiens qui regretteront amèrement la déculottée à Munich quelques semaines plus tôt…

Textes : Rémi Gyuru / Histoire du PSG