Alex Dias

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Alex Dias

L’idole de Geoffroy Guichard, surnommée la “panthère noire” (il est né près du Pantanal, région du Brésil qui abrite cet animal sauvage) pour sa manière bien particulière de fêter ses buts, n’a pas confirmé dans la Capitale  ses deux premières saisons stéphanoises, où il enchaîna exploits et buts. Fils d’un modeste agriculteur, Alex était voué à devenir footballeur. A 16 ans, après des tests infructueux à l’Atletico Mineiro et Botafogo, il est engagé à Belem. Après un passage réussi au tournoi de Toulon avec les jeunes Brésiliens, où il est élu meilleur joueur en 1994, il connaît un premier échec en Europe, à Boavista (Portugal). De retour au Brésil, à Goias, il explose aux côtés de José Aloisio. Trois ans plus tard, Saint-Etienne engage les deux joueurs. Alex s’impose rapidement comme une des stars du Championnat, inscrivant 15 buts en 29 rencontres dont un inoubliable quadruplé face à l’OM (5-1, le 12 décembre 1999). Capricieux, fêtard, charmeur, Alex est tout cela et bien plus… A 27 ans, rien ne semble lui résister, mais l’affaire des faux passeports va freiner son irrésistible ascension. Alors qu’il caracole en tête du classement des buteurs du Championnat avec onze buts au compteur, la suspicion sur ses origines portugaises révèle un large trafic de faux papiers à Saint-Étienne. Alex est suspendu quatre mois (dont deux avec sursis). Le 18 février 2001, le Brésilien est de retour, mais il ne peut empêcher la relégation des Verts quelques mois plus tard. Pour Paris, qui vient d’engager Aloisio, l’occasion est trop belle de reformer le duo stéphanois. Prêté pour une saison avec option d’achat, Alex rejoint la petite colonie brésilienne du PSG (Ronaldinho, Aloisio) et renforce une ligne offensive déjà impressionnante, avec Nicolas Anelka à la pointe de l’attaque. Mais trop de buteurs n’est pas gage de réussite pour Paris, qui rate sa saison. Avec seulement trois buts en 27 matches, il retourne à Saint-Etienne pour une dernière saison sans relief. La L2, très peu pour lui… De retour au Brésil, Alex connaît la consécration avec Cruzeiro, sacré champion du Brésil. De retour à Goias, il termine second meilleur buteur du Championnat (22 buts) puis signe au Vasco de Gama, et côtoie enfin son idole, Romario. En 2006, c’est avec le Sao Paulo FC, où il retrouve José Aloisio, qu’il obtient son second titre de champion. Un an plus tard, Alex signe à Fluminense et remporte la Coupe du Brésil en 2007. Cet éternel globe-trotter revient à Goias au début de l’année 2008, puis porte les couleurs de Brasiliense (D2). 2009 sera une année faste pour l’attaquant brésilien, avec deux clubs à la clé : Crag-Go à Catalao (D3), le Mixto Esporte Club, (D3).  Il retourne à Goiânia, la ville qui l’a révélé, et signe au Vila Nova FC (D2). Insatiable, il poursuit son périple en 2010 à l’EC Pelotas, à l’America FC à Rio de Janeiro (D4) puis à Aparecidense en 2011, après une année entière consacrée à sa famille et à sa nouvelle passion, la football en salle. Buteur décisif le 27 mars 2011 avec Sao Paulo dans les dernières secondes de la prolongantion lors de la finale du championnat Paulista indoor, Alex a atteint les 1/2 finales en 2012. En 2013, l’heure de la retraite a sonné : Alex Dias, qui a fêté ses 40 ans, souhaite devenir agent de joueurs, après avoir investi dans l’immobilier.