Benarbia Ali

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Ali Benarbia

Champion de France avec Bordeaux, élu meilleur joueur de la saison par ses pairs, Ali Bernarbia choisit pourtant de tourner le dos à la Ligue des champions pour rejoindre le PSG, le club qui l’a toujours fait rêver. Lors de ses débuts à Narbonne, il joue déjà au milieu du terrain et se fait remarquer par sa technique, bien au-dessus de la moyenne. C’est à Martigues, qu’il rejoint en 1985, qu’on le découvre. La route vers la gloire est longue : débuts en D2 en 1988, puis en première division en 1993, à l’âge de 27 ans. Après deux saisons d’apprentissage, il poursuit son ascension à Monaco, ou il obtient un titre de champion de France (1997), accumulant les passes décisives pour ses attaquants Sonny Anderson et Thierry Henry. La saison suivante, malgré l’arrivée de David Trezeguet, Monaco perd son titre. Réputé pour son franc-parler, le milieu de terrain algérien quitte alors le Rocher pour Bordeaux, où il prend une part prépondérante au titre de champion de France obtenu par les Girondins au terme d’un dernier match victorieux au Parc des Princes (3-2, le 29/05/1999). Malgré ce sacre, le PSG l’engage et l’entraîneur Philippe Bergeroo lui confie le brassard de capitaine. Et Paris renaît, obtient une méritoire deuxième place derrière Monaco, mais échoue en finale de la Coupe de la Ligue face à Gueugnon (0-2, le 22/04/2000). La saison suivante, Benarbia, proche de Nicolas Anelka, lui propose un retour à Paris. Avec Luccin et Dalmat, le PSG choisit le pari de la jeunesse. De son côté, Benarbia accepte les sollicitations de la fédération algérienne et débute avec les Fennecs le 1er septembre 2000, face au Burkina Faso. Il obtient le “Fennec d’Or”, titre honorifique récompensant le meilleur joueur algérien de l’année pendant trois saisons (de 1999 à 2001). Dans la Capitale, ses relations avec Philippe Bergeroo ne sont plus au beau fixe, le temps de jeu du petit milieu de terrain se réduit au fil d’une saison ratée, malgré l’arrivée de Luis Fernandez à la fin de l’année 2000. Après une dernière pige au début de la saison 2000-01, il décide de quitter les Rouge et Bleu. Pour l’Angleterre et Manchester City, alors en Division 2 (League One), après un essai non concluant à Sunderland. Les Blues de Manchester vont tomber sous le charme de Benarbia, surnommé “le nouveau Zidane” ou “le petit génie algérien” par la presse britannique, pourtant avare en louanges. Manchester City est de retour en Première League, Anelka rejoint son ami de toujours dans le Nord de l’Angleterre. A 35 ans, Benarbia décide alors d’abandonner les siens et part pour le Qatar, à Al Rayyan (2003-2005) puis au Qatar Sports Club (2005-2006). A la fin de l’année 2006, à 38 ans, le joueur met un terme à sa carrière et s’installe au Qatar. Il devient consultant foot pour Al Jazeera Sport, Canal + et BFM TV, puis membre de la “dream team” sur RMC Sport.